La consommation du circuit NB-IoT/LTE-M s'aligne sur celle d’une puce Bluetooth Low Energy

Riot Micro

La jeune pousse canadienne Riot Micro affirme avoir développé le circuit radio bande de base pour connectivité IoT cellulaire le plus sobre du moment avec un niveau de consommation (et de coût) similaire à celui des circuits pour communication radio à courte portée Bluetooth Low Energy. ... Référencée RM1000 et présentée en boîtier QFN de 8 x 8 mm ou WLCSP de 3,5 x 3,2 mm, cette puce-système, compatible à la fois avec les standards NB-IoT (Cat-NB1) et LTE-M (Cat-M1) s’appuie, selon la start-up, sur une approche de conception innovante qui permettrait de réduire de 50% la facture énergétique par rapport à la concurrence.

Pour développer son premier-né, Riot Micro a su rassembler une équipe d’ingénieurs dotés d’une forte expertise en circuits Bluetooth, Wi-Fi et LTE pour créer un bloc PHY LTE et une pile protocolaire L2/L3 particulièrement optimisés pour les standards NB-IoT et LTE-M tels qu’ils ont été intégrés dans la Release 13 des spécifications 3GPP. Si l’on en croit la firme canadienne, l’architecture matérielle du SoC, qui offre un contrôle granulaire sur les ressources système, minimise la consommation en mode actif dans tous les cas d’usage.

« Notre approche, qui a permis de transférer dans le monde du LTE des techniques de conception ayant fait leurs preuves dans les domaines du Wi-Fi et du Bluetooth, a vocation à accélérer un déploiement massif de l’IoT cellulaire, indique Peter Wong, le CEO de Riot Micro. Nos premiers clients et partenaires ont confirmé que nous sommes aujourd’hui les seuls à proposer une plate-forme NB-IoT viable qui remplit les critères de coût et d’autonomie requis pour un dépliement en volume d’applications IoT. »

Dans le détail, la puce-système RM1000 est un contrôleur bande de base associé à une pile protocolaire LTE L2/L3 optimisée qui tourne sur un cœur de processeur intégré éco-efficace à ultrabasse consommation (un cœur ARM Cortex-M0 en l'occurrence). Intégralement câblée dans le silicium, la couche PHY garantit une consommation minimale dans les cycles eDRX (extended Discontinuous Reception) et des temps de réveil extrêmement courts en sortie de mode veille, ajoute Riot Micro, qui indique que les solutions alternatives requièrent typiquement des processeurs cadencés à plus de 100 MHz, de la mémoire externe (le RM1000 dispose d’une SRam intégrée) et une boucle PLL dans la puce. Les solutions PHY logicielles, quant à elles, afficheraient des temps de démarrage et d’arrêt plus longs, ce qui s’avère pénalisant pour l’autonomie, insiste la start-up.

Parmi les sociétés de semi-conducteurs qui proposent déjà des puces NB-IoT/LTE-M, on citera Altair/Sony, Nordic Semiconductor, Sequans ou encore GCT Semiconductor (avec, pour ce dernier, un circuit également compatible Sigfox)