Microsoft facilite le démarrage de projets certifiés compatibles avec la plate-forme Azure IoT Suite

Microsoft Azure IoT Starter Kit

Alors que se multiplient les kits de développement, cartes industrielles, modules embarqués et passerelles de l’Internet des objets dont l’interopérabilité avec la suite logicielle Microsoft Azure IoT Suite (lire ...notre article ici) est dûment certifiée, le géant américain a décidé de monter au créneau lui-même pour accélérer le prototypage d’objets s’intégrant sans couture à sa plate-forme en nuage.

Lors de la Build Developer Conference qui s’est tenue les 31 mars et 1er avril à San Francisco, Microsoft a ainsi annoncé la disponibilité de cinq kits de démarrage estampillés Azure IoT Starter Kits dont les prix s’échelonnent entre 50 et 160 dollars et qui ont vocation à simplifier la conception, le prototypage et le test de preuves de concept. S’adressant aussi bien aux développeurs qu’aux fabricants de produits, aux inventeurs, aux amateurs éclairés ou aux étudiants, chacun de ces kits s’appuie sur une carte de développement labellisée Azure Certified for IoT avec capteurs, actionneurs et tutoriels simples et intuitifs. Selon Microsoft, un clic sur la section « Get Started » des instructions associées à chaque kit permet à quiconque doté d’une expérience Windows, Linux ou RTOS d’accéder instantanément à des exemples d’applications basées sur le hub Azure IoT.

Les cinq premiers membres de la famille Microsoft Azure IoT Starter Kits sont en l'occurrence les kits Adafruit Raspberry Pi, Adafruit Feather M0 (architecturé autour du microcontrôleur Atmel SAM D21 à cœur ARM Cortex-M0+), Adafruit Huzzah Feather ESP8266 (basé sur le microcontrôleur Wi-Fi du même nom du chinois Espressif), Seeed Intel Edison, et SparkFun Thing Dev Kit (qui, lui aussi, fait appel au SoC ESP8266).

A noter que, lors de la manifestation Build, Microsoft a préannoncé deux compléments à son offre Azure IoT qui ont vocation à simplifier la gestion et la mise à jour logicielle de parcs importants d’objets connectés. Ainsi, grâce à la fonction « Device Management » du hub Azure IoT, les administrateurs pourront vérifier l’état des équipements, contrôler l’accès à ces mêmes équipements et mettre à jour le logiciel, le firmware et les configurations d’objets IoT géographiquement dispersés via le protocole LWM2M de l’alliance OMA (Open Mobile Alliance). Le SDK Azure IoT Gateway, quant à lui, intéressera les développeurs et les éditeurs qui veulent concevoir et déployer des modules logiciels « intelligents » en bordure de réseau IoT capables d’optimiser et de prétraiter des données avant que celles-ci ne soient envoyées dans le cloud. Ce même SDK a également vocation à faciliter la connexion d’équipements ou d’objets « historiques » au cloud Azure (et au hub Azure IoT) sans qu’il y ait besoin de remplacer une infrastructure existante. A suivre donc.