Les sondes de débogage de Segger se déclinent pour le monde de l'éducation

Segger J-Link

Le spécialiste allemand des outils matériels et logiciels de débogage et de programmation de cibles embarquées Segger a décliné sa sonde de débogage J-Link pour le mode de l'éducation. Elle est délivrée avec l’environnement de développement Embedded Studio, l'outil de débogage Ozone Debugger ...de la société, le GDB Server qui permet de déboguer à distance (en débogage croisé avec le débogeur en open source GNU Debugger) ainsi qu'avec des outils de visualisation des signaux (SystemView et J-Scope).

La limite d'utilisation de cette sonde, baptisée J-Link EDU Mini, est liée à sa vitesse de travail, bridée à 200 Ko/s, et à l'accès aux cœurs Cortex-M via une interface SWD (Serial Wire Debug). En revanche l’utilisation des outils logiciels qui fonctionnent sous Windows, Linux et macOS X, est sans limite.

Via ces outils, la sonde J-Link permet de charger les programmes embarqués directement en mémoire flash ou RAM, puis de les analyser avec la mise en place d'un nombre illimité de points d'arrêt.

Dans un format compact de 50 x 18 mm, cette sonde sera commercialisée à moins de 20 dollars.

Parallèlement, Segger tire parti du travail de miniaturisation de sa sonde pour en proposer une version professionnelle réservée aux applications d’automatisation des opérations de test répétitives en conception ou en production. En particulier le test automatisé des firmwares qui sont souvent mis à jour régulièrement dans les systèmes embarqués. La sonde est notamment fournie sur une carte (photo ci-contre) pour être intégrée par la suite au sein d'un équipement, directement sur un PCB.