La nouvelle famille de modules informatiques embarqués de Tria, une marque d’Avnet spécialisée dans la fabrication de cartes d’informatique embarquée lancée en 2024, n’intègrent plus seulement des processeurs Dragonwing de Qualcomm, mais sont aussi désormais compatibles avec plusieurs systèmes d’exploitation, notamment Android, Windows 11 IoT Enterprise, Linux et Yocto.
Cette compatibilité étendue permet, selon Tria, l’intégration des modules dans des systèmes embarqués destinés aux secteurs industriels, médicaux, agricoles ainsi que dans les applications en bordure de réseau pour l’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle (IA).
Sur ces modules, le système d’exploitation Windows pour ARM permet notamment de passer de l’architecture x86 à l’architecture ARM avec le même systèmes d’exploitation, une opération qui n’était pas possible auparavant puisque Windows pour ARM n’était pas disponible.
Afin de répondre à différents besoins de calcul, plusieurs options, au nombre de quatre, sont disponibles chez Tria. Il s’agit de modules au standard SMARC (SMart Mobility Architecture COM) et de modules OSM (Open Standard Modules), conçus avant tout pour les applications d’automatisation et de robotique industrielles.
Cette gamme est architecturée autour des processeurs IQ-615 Dragonwing compatibles Linux, des processeurs QCS5430 et QCS6490 Dragonwing, avec une combinaison disponible entre les systèmes Linux, Android et Windows 11 IOT Enterprise, des processeurs de série IQ9 Dragonwing, compatibles Linux et des processeurs Snapdragon X, compatibles avec Windows 11 IOT Enterprise.
Pour rappel, Tria a annoncé lors du dernier salon Embedded World 2025 un portefeuille de plates-formes matérielles fondées ur les technologie de Qualcomm Technologies ainsi que la stratégie pour des solutions de vision industrielle dotée à l’IA.