Internet des objets : le LTE sera la technologie de connectivité cellulaire dominante dès 2019

LTE/LTE-M
Pour Berg Insight, il n’y a pas de doute permis. Dès 2019, le LTE deviendra la principale technologie cellulaire de connectivité sur le marché de l’Internet des objets (IoT). Selon la société d’études de marché, les ventes mondiales ...d’objets et d’équipements connectés via une infrastructure de communication cellulaire (2G/3G/4G) vont progresser en moyenne de 20,1% par an d’ici à 2020 pour atteindre 239,7 millions d’unités cette année-là et il se commercialisera plus d’objets LTE que d’objets 2G GPRS dès 2019… quatre ans seulement après leur envol sur le marché.
 
« La 2G progresse encore rapidement sur les marchés émergents et affiche clairement un avantage économique en Europe, note Tobias Ryberg, analyste chez Berg Insight. Mais le coût de la 4G va chuter de façon spectaculaire avec le LTE Cat-0 et le futur standard LTE-M. Dès que ceux-ci seront déployés, il n’y aura plus d’obstacle significatif à la migration de la 2G vers la 4G. » De fait, la société d’études de marché considère la 3G comme une simple technologie transitoire sur le marché de l’Internet des objets cellulaire avec un pic des ventes aux alentours de 2018.
 
En réalité, ajoute Berg Insight, les principales alternatives aux technologies cellulaires 4G, il faut aller les chercher du côté des procédés de communication basse consommation et longue portée LPWA (Low Power Wide Area) comme Sigfox ou LoRa. Selon le cabinet d’analystes, l’initiative récente de l’organisme de normalisation 3GPP en vue de définir sous le label NB-IoT une nouvelle technologie radio à bande étroite pour l’Internet des objets s’avère néanmoins particulièrement significative. Cette initiative devrait créer une opportunité unique pour l’industrie des mobiles d’avaliser un nouveau jeu de spécifications calibrées pour ce domaine précis. « L’existence d’un standard universel mondial pour les communications IoT bande étroite sur les réseaux mobiles publics est essentielle pour que le marché aille de l’avant », conclut M. Ryberg.