Rétro 2016 : les start-up qui maîtrisent les arcanes de la microélectronique

Rétro 2016

ntégrer des processeurs spécifiques au sein de mémoires vives DRam, développer à façon des modèles de comportement de haut niveau de circuits ou de cartes électroniques, réaliser un SoC communicant, entièrement programmable, sobre et hyperpuissant pour objets connectés « riches ». Tels sont les tours de force réalisés par trois start-up françaises inscrites au tableau d’honneur par L’Embarqué en 2016 : Antfield (2016), GreenWaves (2014) et UpMem (2015). ...

- Antfield : En proposant de développer à façon des modèles de comportement de haut niveau de circuits ou de cartes électroniques, Antfield met à profit les travaux de recherche initiés au sein du laboratoire TIMA de Grenoble pour populariser la mise en œuvre de plates-formes virtuelles pour la simulation rapide et le test de code embarqué, y compris le système d’exploitation, et ce en avance de phase, avant même la disponibilité du matériel physique.

- GreenWaves : Entièrement programmable et caractérisé par une puissance de calcul jusqu'à 12 giga-opérations par seconde pour une consommation de seulement 20 mW (et seulement 1 mW pour 400 méga-opérations par seconde), le SoC GAP8 de GreenWaves aura aussi des capacités à communiquer à des débits variables jusqu’à 1 Mbit/s. Le circuit cible les objets et équipements connectés capables en local de réaliser de l’analyse et de la classification de données.

- UpMem : Le grenoblois UpMem pourrait devenir dans les prochaines années une véritable pépite industrielle tant le concept qu'il a développé est sans doute unique au monde. Son approche consiste à intégrer, au sein de mémoires vives DRam traditionnelles, des processeurs spécifiques, conçus pour réaliser des calculs simples sur de grandes bases de données. L'objectif est d'accélérer fortement des calculs complexes dont une partie peut être massivement parallélisée via les DPU (DRam Processor Units) de la jeune société.