Un boîtier remplace par une liaison Sigfox la ligne bientôt obsolète du réseau téléphonique commuté

MutaKom

Les jours du bon vieux réseau téléphonique commuté (RTC) sont comptés. La production de nouvelles lignes analogiques a été actée fin 2018 et les lignes existantes cesseront de fonctionner au plus tard fin 2023. A cette date, l’ensemble des réseaux commutés auront disparu pour laisser place majoritairement aux échanges sur protocole IP, ...avec ou sans fil.

Si cette uniformisation des échanges va permettre aux opérateurs des gains substantiels dans les infrastructures de télécommunication, elle va néanmoins engendrer des coûts non négligeables de migration des solutions existantes reposant sur le RTC. De nombreux équipements utilisés dans des applications diverses et variées (télémesure, télérelève, télésurveillance de locaux, télémaintenance, téléalarmes de machines, jauges, automates industriels, centrales d’alarme…) vont devoir être adaptés ou remplacés, sans pour autant créer de valeur ajoutée ou de nouveaux services.

Afin de répondre à cet enjeu qui va impacter plusieurs millions d’équipements (le seul parc des centrales d’alarme en France est estimé à 1,2 million d’unités), Sigfox et la société montpelliéraine J2C, spécialiste des offres de services sur le marché de la sécurité, ont développé un boîtier qui se connecte en lieu et place du précédent câblage qui reliait les équipements au réseau RTC.

Selon Sigfox, l’utilisation du boîtier MutaKom n’impacte pas l’autonomie énergétique des centrales d’alarme et renforce la sécurité contre les tentatives de piratage et/ou de sabotage. Le lien radio Sigfox est présenté comme résistant à tous types de brouilleurs, et rend caduque l’opération qui consiste à sectionner le câble téléphonique pour isoler l’alarme de la société de télésurveillance.

« Nous visons un marché important en Europe avec des millions de centrales d’alarme et autres équipements techniques pour lesquels la seule solution, avant l’arrivée de l’offre MutaKom, était de migrer vers un matériel plus coûteux sans réel valeur ajoutée », indique Patrick Cason, directeur général de Sigfox France. Le groupe GIP (Générale industrielle de protection) est le premier acteur de la sécurité en France à avoir testé la solution. « Les premiers essais ont été plus que convaincants, assure Christophe Sautter, le président exécutif de la société. Nous estimons que la simplicité de mise en œuvre et les gains de coûts vont être considérables avec un impact tangible sur la satisfaction de nos clients. »

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