L’hyperviseur PikeOS 4.0 de Sysgo vise aussi bien l’IoT que les applications industrielles connectées

Sysgo PikeOS 4.0

Avec la version 4.0 de son hyperviseur PikeOS, la société franco-allemande Sysgo estime avoir conçu une plate-forme de rupture technologique adaptée aussi bien au développement de systèmes du domaine de l’Internet ...des objets (IoT) qu'aux applications connectées dans l’industrie. Pour ce faire, PikeOS utilise des techniques de virtualisation matérielle et logicielle avancées, associées à la conformité aux normes internationales garantissant la sûreté de fonctionnement, la sécurité des applications  et en particulier la protection contre les accès non autorisés.

Selon Sysgo, dans cette mouture 4.0, l’accès direct aux ressources de l’architecture matérielle cible, le support de l'utilisation partagée d’un processeur graphique par plusieurs applications, et l'accès au système de fichiers de PikeOS à partir de Linux ou de systèmes d'exploitation Posix augmentent les performances de l’hyperviseur et permettent d’économiser des ressources.

Côté sécurité, PikeOS 4.0 intègre la fonctionnalité TrustZone Monitor, une adaptation de la technologie TrustZone d’ARM qui garantit la protection des données sensibles d’une application contre des attaques malveillantes provenant de l’extérieur. Et ce en assignant un processeur ou un cœur de processeur à l’exécution des tâches critiques, isolées des applications moins sensibles.

Pour ce qui touche aux opérations parfois délicates de configuration de la plate-forme de virtualisation avec plusieurs instances ou partitions de systèmes d’exploitation, Sysgo propose avec PikeOS 4.0 un nouveau configurateur qui examine en cours de développement les incohérences ou les risques d’erreurs. Une approche qui sécurise la phase d’intégration du logiciel et de son application sur la cible choisie.

Enfin, signalons que la chaîne de développement de PikeOS 4.0, l'environnement Codeo sous Eclipse, s’appuie sur la version 4.8 du compilateur open source GCC et que les architectures matérielles ARM Cortex-M et QorIQ LS2 et  T de Freescale (les QorIQ LS2 sont basés sur des cœurs ARM) sont désormais supportées.