L’encodage vidéo Perseus se satisfait d'un seul processeur graphique Nvidia

GPU Nvidia

Mis au point dans le cadre d’un processus d’innovation ouvert et commercialisé par la jeune société britannique V-Nova, le procédé de compression vidéo Perseus a été porté sur les processeurs graphiques massivement parallèles ...de Nvidia. Une caractéristique qui, selon V-Nova, est synonyme de saut quantique en termes d’efficacité de compression vidéo en temps réel pour les fabricants d’encodeurs, de transcodeurs, de décodeurs TV et d’appareils audio/vidéo connectés, Perseus pouvant s’exécuter uniquement sur l’unité graphique sans la présence de moteurs matériels supplémentaires.

Dévoilé en début d’année, le procédé Perseus afficherait un taux de compression deux à trois fois plus important que le standard HEVC lors du codage de flux vidéo 4K à ultrahaute définition (UltraHD). Une bande passante de 6 à 7 Mbit/s suffirait donc à véhiculer un film de résolution UltraHD et la diffusion d’émissions sportives 4K à 60 images/s serait possible avec un débit de seulement 10 à 13 Mbit/s… Si l’on en croit la start-up créée en 2011 et déjà forte d’une cinquantaine de personnes, la technologie permet également d’encoder en temps réel un flux HD à un débit inférieur à 500 kbit/s avec une excellente robustesse et sans perte d’images ou de qualité.

Selon V-Nova, de premiers produits embarquant le codage vidéo Perseus sur un GPU Nvidia sont déjà en cours de déploiement sur des liaisons de contribution avec des flux 4K UltraHD véhiculés à 300 Mbit/s avec une qualité visuellement sans pertes. L’encodage et le décodage peuvent y être effectués en temps réel sur un processeur graphique unique dans un laps de temps bien inférieur aux 16 ms nécessaires à traiter la totalité d’une image 4K à une fréquence de 60 images/s.