Le salaire à l'embauche a augmenté de 4,6% depuis l'été 2021 dans l’électronique et l'embarqué

Etude salaie électronique embarquée 2021 Hourdebaight

Recruteur spécialisé dans l’électronique et les systèmes embarqués au sein du cabinet Khonexio, David Hourdebaigt publie la seconde édition de l’enquête sur les salaires dans le domaine de l’électronique et des systèmes embarqués. Celle-ci repose sur un panel de 19 461 diplômés d’études supérieures interrogés entre le 4 octobre et le 10 décembre 2021. Avec des profils s'étageant entre l’ingénieur et le directeur, avec des formations de niveau bac+5 et au-delà.

Même si la sélection est orientée en fonction des demandes des entreprises clientes du cabinet, la plupart des disciplines de l’électronique et des systèmes embarqués ont été ici analysées, avec cependant une double réserve. Les techniciens (niveaux bac +2 ou +3) dans ces domaines ne sont pas représentés, tout comme la population des ingénieurs ayant plus de 25 années d’expérience. Cette synthèse se veut néanmoins un reflet le plus objectif possible d’une moyenne du marché.

Dans le document publié par David Hourdebaigt, la donnée “salaire” est exprimée en euros bruts annuels et prend en compte la part fixe et la part variable (participation, intéressement…) de la rémunération. L’enquête a été conduite dans une logique de type carrière (ingénieur - chef de projet - manager/directeur) et l’évolution des salaires a ensuite été calculée sur des durées moyennes de parcours professionnels (5,5 ans pour les ingénieurs, 7,9 ans pour les chefs de projet, etc.). Et ce pour une série de 13 expertises métier en électronique (conception analogique, numérique, puissance, FPGA…) et 13 en systèmes embarqués (C embarqué, Linux C++/Qt, traitement du signal, test et validation, sûreté de fonctionnement…).

Les résultats présentés sur 17 pages permettent aussi de se faire une idée sur les différences de salaires entre la région parisienne et le reste de la France, estimées à environ 14% pour un profil d’ingénieur identique, ainsi que sur les différences constatées entre les domaines applicatifs (automobile, aéronautique, médical, ferroviaire…). Le secteur de la Défense est celui qui est le plus rémunérateur sur le marché, constate notamment l’enquête.

Le document écrit par David Hourdebaigt est accessible ici.