La société américaine Blaize, qui a développé sous le nom de GSP (Graph Streaming Processor) une architecture de processeur pour les applications temps réel en périphérie de réseau (edge) dopées à l’intelligence artificielle (IA), a annoncé cet été avoir bouclé un quatrième tour de financement de 71 millions de dollars. ...Une somme qui vient s’ajouter aux 87 millions de dollars déjà levés auprès d’un aéropage d’investisseurs parmi lesquels on trouve les équipementiers automobiles Denso et Magna, ainsi que le constructeur Daimler.
Franklin Templeton, un nouvel investisseur, et Temasek, déjà présent au capital de Blaize, ont mené le dernier tour de table en date de la société avec la participation de Denso et d’autres investisseurs.
Les 71 millions de dollars levés par Blaize doivent contribuer à accélérer la feuille de route de la firme américaine afin de répondre à la demande croissante en solutions IA matérielles à hautes performances, faible consommation d'énergie et moindre coût et en solutions IA logicielles disruptives sur les marchés de l'automobile, des magasins de détail, de la ville intelligente et de l'industriel.
Rappelons qu’en 2020, Blaize a lancé divers cartes d’accélération et modules embarqués de première génération bâtis sur une puce-système à multiples cœurs GSP, ainsi qu’une plate-forme logicielle de bout en bout de gestion du cycle de vie des applications IA baptisée Blaize AI Studio (lire notre article ici).
La société, qui compte aujourd’hui plus de 300 employés répartis entre les Etats-Unis, l’Inde, les Philippines et le Royaume-Uni, a récemment annoncé une collaboration avec le taiwanais eYs3D, un fournisseur de solutions de traitement d’image. Un partenariat qui s’est concrétisé par la mise au point d’un design de référence reposant sur le module Pathfinder P1600 de Blaize et les caméras 3D avec détection de profondeur d’eYs3D. Sont particulièrement ciblées les applications edge de vision industrielle 3D dopées à l’IA telles que la localisation et la cartographie visuelle simultanées (VSLAM), la reconnaissance de caractéristiques faciales ou les commandes gestuelles dans des domaines comme la robotique, la sécurité, le contrôle sans contact, les véhicules autonomes et la vente intelligente au détail. L’idée étant d’éliminer le recours à des lidars parfois coûteux.
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