Freescale réduit l’épaisseur d’un microcontrôleur Kinetis à seulement 0,34 mm

Kinetis ultramince

Pas plus épais qu’un brin d’herbe. Voilà comment Freescale, dont le rachat par NXP doit être officiellement finalisé le 7 décembre, décrit la version ultramince du microcontrôleur Kinetis K22 que le fabricant de semi-conducteurs ...vient d’ajouter à son offre. Architecturé autour d’un cœur ARM Cortex-M4 cadencé à 120 MHz, doté d’une capacité mémoire flash jusqu’à 1 Mo et équipé d’interfaces USB, SPI, I2C, I2C et UART, ce modèle de seulement 0,34 mm d’épaisseur cible en particulier les cartes à puce, les dispositifs électroniques portés sur soi et les appareils grand public où la sécurité et la compacité sont des facteurs critiques. Freescale donne ainsi l’exemple d’un glucomètre pour diabétique qui peut adhérer à la peau sous la forme d’un patch souple voire même être implanté directement sous la peau.

La société américaine compte dans les mois qui viennent lancer d’autres microcontrôleurs Kinetis packagés dans des boîtiers ultraminces. Dans la course à la miniaturisation, Freescale n’en est pas à son coup d’essai. On se souviendra que la société avait dévoilé en 2014 sous la référence KL03 un microcontrôleur 32 bits à cœur Cortex-M0+ de 1,6 x 2 mm et qu’un peu plus tôt dans l’année elle avait dévoilé une nouvelle gamme de produits, qualifiés de « modules monopuces » (SCM, Single Chip Module), dont l’ambition à terme est d’intégrer des centaines de composants (processeur, mémoire, gestion de l’alimentation, sous-système RF…) dans un espace de seulement 17 x 14 x 1,7 mm. Le premier de ces SCM associe le processeur d’application i.MX6Dual à double cœur ARM Cortex-A9 de l’Américain, un circuit intégré de gestion de l’alimentation (PMIC), 16 Mo de mémoire flash NOR, des technologies de sécurité au niveau système ainsi qu’un circuit mémoire LPDDR2 d’une capacité de 1 Go.