Avec l’i.MX 91, NXP apporte Linux à un éventail toujours plus large d’applications IoT et industrielles

NXP i.MX 91

Avec la référence i.MX 91, dernier membre en date de la famille de processeurs d’application i.MX 9 après les i.MX 93 et i.MX 95, NXP estime mettre les fonctionnalités Linux à la portée d’un nombre toujours plus grand d’applications IoT et industrielles qui exigent à la fois performances éco-efficaces, sécurité et fonctionnalités diverses et variées.

De fait, explique la société de semi-conducteurs, l’intégration de protocoles émergents tels que Matter (pour la maison connectée) ou le standard ISO 15118-20 (pour les chargeurs de véhicules électriques) implique l’usage du système d’exploitation Linux qui fournit l’évolutivité et la facilité de programmation recherchées par les développeurs de produits à longue durée de vie comme les appareils électroménagers connectés, les équipements multimédias grand public, les scanners et imprimantes industriels, les plates-formes médicales, les bornes de recharge automobiles ou les systèmes de contrôle du bâtiment.

En tant que puces d’entrée de gamme, les processeurs i.MX 91 sont architecturés autour d’un cœur Arm Cortex-A55 cadencé jusqu’à 1,4 GHz (contre un ou deux Cortex-A55 cadencés jusqu’à 1,7 GHz pour les i.MX 93). Ils disposent d’une interface pour mémoire LPDDR4, de deux interfaces Gigabit Ethernet (dont l’une compatible TSN), de deux ports USB 2.0 Type C (avec PHY), de deux liens CAN-FD, d’une enclave de sécurité EdgeLock et des entrées/sorties traditionnellement recherchées par les secteurs industriels et IoT (et notamment un convertisseur A/N 12 bits à huit canaux) (voir le bloc-diagramme ci-dessous).

A noter que NXP compte proposer au cours du second semestre des plates-formes de développement i.MX 91 à des clients dûment sélectionnés.

Dans la foulée de l’annonce de la société de semi-conducteurs, plusieurs fabricants de modules processeurs membres de l’écosystème NXP ont dévoilé leur intention de lancer des modèles de SOM (System-On-Module) et/ou des plates-formes de développement bâtis sur les derniers-nés de la famille i.MX 9. C’est notamment le cas des sociétés Avnet Embedded (avec un module Smarc et un module OSM Size-S de 30 x 30 mm), eInfoChips, Forlinx, iWave Systems (avec un module OSM Size-L de 45 x 45 mm), Phytec (avec un module soudable de 36 x 36 mm), Seco, TQ-Systems (avec un modèle soudable de 38 x 38 mm et un modèle à broches de 54 x 32 mm) et Variscite (avec une variante VAR-SOM Pin2Pin de 67,8 x 33 mm).