Dans un blog publié le 15 mai dernier et intitulé "The Arm Evolution: From IP to Platform for the AI Era", René Haas le CEO d’Arm à dévoilé le projet d’un nouveau nommage des architectes de processeur de la société à destination des infrastructures, des PC, des appareils mobiles, de l'automobile et de l'IoT.
Aujourd’hui, chez Arm il y a les Cortex-A, coeurs de processeurs applicatifs, les Cortex-M coeurs de micrcocontrôleurs et les les Cortex-R coeurs de traitement temps réel utilisés dans diverses applications, de l'IoT à l’automobile.
Désormais, afin de mieux faire connaître les différentes plateformes d’Arm vers le monde extérieur, René Haas dévoile dans son blog un nouveau nommage des architectures de la société qui sera mis en place afin de tenir compte de compte d’ l’évolution actuelle du marché, à savoir essentiellement la déferlante de l’intelligence artificielle (IA).
Chaque plateforme de calcul aura donc désormais une identité claire pour chaque marché final clé : Arm Neoverse pour les infrastructures, Arm Niva pour les PC, Arm Lumex pour les appareils mobiles, Arm Zena pour l'automobile et Arm Orbis pour l’IoT.
Dans son blog René Haas précise en outre que les noms Ultra, Premium, Pro, Nano et Pico seront utilisés pour indiquer les niveaux de performance des IP commercialisées par Arm. Bien que cela ne soit pas explicitement mentionné dans le blog, il semble donc que le nom de Cortex est voué à disparaître chez Arm. Ne restera que la marque Mali, pour les coeurs graphiques.
Selon la vision de René Haas, l’avenir de l’IA va beaucoup reposer sur les architectures Arm, des plus grands centres de données jusqu’aux plus petits appareils qui vont devoir supporter une intensification des exigences en matière de calcul. Avec un défi fondamental à relever : comment réaliser des gains de performance considérables tout en maîtrisant la consommation d’énergie.
« Cette approche axée plateforme reflète la conversion rapide de la plateforme de calcul d’Arm vers un niveau système, et pas seulement au niveau de l’IP principale, explique René Has. Elle va permettre à nos partenaires d’intégrer la technologie Arm plus rapidement, avec plus de confiance et moins de complexité, notamment lorsqu’ils s’adaptent aux exigences de l’IA. »