Le Cortex-A73 est le plus compact et le plus éco-efficace des « gros » cœurs 64 bits ARMv8-A

Cortex-A73

Conscient que les expériences utilisateur sur smartphones exigent des fonctionnalités contextuelles et visuelles toujours plus évoluées et donc des processeurs de type SoC toujours plus performants et éco-efficaces, ...le britannique ARM étoffe aujourd’hui sa gamme d’IP avec le cœur de processeur Cortex-A73 et le cœur graphique Mali-G71. Deux technologies qui devraient, si l’on en croit la firme d’outre-Manche, se retrouver dès l’année prochaine dans des terminaux mobiles dotés de capacités vidéo 4K et de fonctions de réalité virtuelle et/ou de réalité augmentée…

Si le marché des smartphones est la cible privilégiée d’ARM, les deux cœurs pourraient aussi trouver des débouchés dans des applications embarquées haut de gamme comme les passerelles industrielles, les systèmes d’info-divertissement automobiles ou les équipements audio/vidéo connectés. Implantable sur une surface de silicium inférieure à 0,65 mm2 par cœur dans un procédé de gravure FinFET 10 nm, le Cortex-A73 est présenté par ARM comme le plus compact et le plus éco-efficace des « gros » cœurs 64 bits ARMv8-A.

A ce titre, sa microarchitecture lui permettrait d’afficher des performances moyennes et une éco-efficacité de 30% supérieures au Cortex-A72, lancé début 2015. Des caractéristiques qui, selon ARM, rendent le Cortex-A73 utilisable par les fabricants de semi-conducteurs dans des configurations de SoC ARM big.LITTLE aux côtés de cœurs moins puissants (le Cortex-A53 ou le Cortex-A35 par exemple), d’unités graphiques et d’autres blocs d’IP. Une dizaine de partenaires auraient d’ailleurs déjà acquis une licence du cœur Cortex-A73 dont HiSilicon, Marvell et MediaTek.

Le cœur Mali-G71, quant à lui, affiche des performances graphiques 50% supérieures à celles de son prédécesseur, le cœur Mali-T880, tout en se distinguant par une éco-efficacité et une performance par mm2 supérieures de 20% et de 40% respectivement. Acquis sous licence par HiSilicon, MediaTek et Samsung et pouvant se déployer autour d’un maximum de 32 cœurs de shaders, il s’appuie sur l’architecture GPU de 3e génération d’ARM (Bifrost), optimisée notamment pour l’API Vulkan.