NXP est resté en 2016 le numéro un du marché des semi-conducteurs pour l’automobile avec une part du gâteau estimée en 2016 à 14% par Semicast Research. Devant donc Infineon (10,7%), Renesas (9,6%), STMicroelectronics ...(7,6%) et Texas Instruments (6,9%). L’allemand Robert Bosch est le seul autre fournisseur à dépasser les 5% de part de marché (5,9%), précise la société d’études.

Seul fait notable sur un secteur dont les ventes se sont hissées à hauteur de 30 milliards de dollars l’année dernière, l’entrée de Microchip dans le top 10 en huitième position (2,9%) derrière ON Semiconductor (4,4%)… grâce au rachat d’Atmel début 2016. Toshiba (2,6%) et Rohm Semiconductor (2,5%) ferment la marche.

Conscient de ce quasi-statu quo, Semicast Research a porté son attention sur l’avenir du numéro un NXP. Après sa fusion avec Freescale qui lui a permis d’accéder à la place de leader du marché des semi-conducteurs pour l’automobile, la firme d’origine batave a connu deux événements majeurs lors des douze derniers mois. En juin 2016, NXP a annoncé se séparer de sa division Produits standard, qui bat désormais de ses propres ailes sous le nom de Nexperia depuis février 2017. Et l’automobile est le principal débouché de Nexperia qui a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires global d’environ 1,2 milliard de dollars avec un portefeuille constitué de composants discrets, de circuits logiques et de Mosfet.

Par ailleurs, Qualcomm s’est porté acquéreur de NXP en octobre 2016 pour la somme de 47 milliards de dollars pour justement accroître sa présence sur le marché automobile, résume Semicast. « L’effet net de ces deux transactions devrait donner naissance à une société Qualcomm+NXP clairement en tête du secteur automobile avec une part de marché estimée à environ 13% en 2016, et une avance confortable sur Infineon », estime Colin Barnden, analyste en chef chez Semicast.