Rétro 2015 : les start-up qui maîtrisent les arcanes de la micro et nanoélectronique

Nanotechnologies, processeurs neuronaux, capteurs de vision embarquée, nez électronique. En 2015, L’Embarqué a repéré quatre jeunes sociétés françaises qui connaissent bien les tours et détours de la micro et nanoélectronique : Aryballe Technologies (2014), Chronocam (2014), Nanolike (2012) et Global Sensing Technologies (2011). ...

- Aryballe Technologies : En miniaturisant avec le CEA-Leti une technologie éprouvée d'analyse d'odeur en laboratoire et en y associant un savoir-faire dans la synthèse de molécules biochimiques capables d'interagir avec des odeurs naturelles, Aryballe Technologies est la première société à proposer un nez électronique portable universel, basé sur un multicapteur chimique.

- Chronocam : Chronocam a développé une technologie inédite de vision embarquée qui mime le fonctionnement de la rétine de l’œil humain. Une technologie qui associe pour la première fois grande vitesse d’acquisition des images et… faibles débits des informations à véhiculer et éco-efficacité !

- Global Sensing Technologies : En associant une structure de prétraitement des données sur FPGA en amont d'un calculateur neuronal, Global Sensing Technologies remet au goût du jour ce type d'approche basée sur des calculs parallèles et des algorithmes d'autoapprentissage. Avec, en ligne de mire, la fabrication en 2016 d'un circuit intégré neuronal en technologie Cmos. Une première en Europe.

- Nanolike : Nanolike est un pionnier dans le domaine des nanotechnologies apportées au monde industriel. Les nanocapteurs de la start-up fabriqués à Toulouse, en particulier des jauges de contrainte, sont promis à un bel avenir. Et les investisseurs ne s’y sont pas trompés : la société a levé 700 000 euros pour renforcer son unité de fabrication et sa force commerciale.