Le gouvernement français lance une grande concertation autour de l’Internet des objets

Nouvelle France Industrielle IoT

Dans le cadre des travaux de la phase 2 de la Nouvelle France industrielle (NFI) lancée par le gouvernement, le ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique a réuni l’ensemble des chefs de projets des solutions numériques ...de la NFI estampillées Economie des données, Confiance numérique et Objets intelligents, pour un point d’étape le 15 février dernier à Roubaix (59). Ces travaux ont permis d’identifier le besoin de créer une feuille de route complémentaire et transversale à l’ensemble des solutions portant sur l’Internet des objets (IoT).

Selon les pouvoirs publics, il s’agit en effet d’un levier de croissance potentiel majeur, à la fois pour les industries traditionnelles, mais aussi pour de nombreux nouveaux secteurs d’activité, en particulier à l’international. L’objectif de la feuille de route à définir est de proposer des mesures clés opérationnelles afin de faciliter et appuyer le développement d’un écosystème de l’IoT en France, à la fois sur les offres B2B, B2C/Wearables, infrastructures et technologies sous-jacentes. Cette feuille de route permettra, selon ses promoteurs, de fédérer les actions publiques et privées autour d’un même objectif de développement, d’industrialisation et de commercialisation de produits et services au cours des prochaines années, en France et à l’international. L’objectif étant d’amener les entreprises françaises à prendre les premières places mondiales sur les segments de produits et services innovants à forte valeur ajoutée et forte croissance.

Pour ce faire, l’ensemble des outils à la disposition de l’Etat pourra notamment être mobilisé. Concrètement, les pilotes des plans industriels, en concertation avec la DGE (Direction générale des entreprises), ont donc décidé de lancer une consultation auprès d’un ensemble d’acteurs représentatifs du marché comprenant des fournisseurs (entreprises fournisseurs de services ou de briques technologiques matérielles et logicielles, intégrateurs …), des usagers (industriels, associations de consommateurs, collectivités et administrations publuiques), des associations professionnelles (Syntec Numérique, Tech in France, EuroCloud, Cigref, CRIP, CGPME, Medef, FIEEC, UIMM, UIT …) et des acteurs publics et facilitateurs (pôles de compétitivité, Arcep, CNIL, incubateurs, écoles…) .

Les contributions doivent être adressées sur la plate-forme de consultation accessible ici avant le 28 avril 2016. Les résultats seront ensuite analysés et utilisés pour élaborer une feuille de route explicitant des actions opérationnelles à mettre en œuvre qui sera proposée au ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique dans la deuxième quinzaine du mois de mai 2016.