Vibrez au son de la musique… comme si vous étiez au concert ou en boîte

Hapbeat

Ecouter de la musique au casque, c’est bien sympa, mais, à moins de mettre le son à fond (ce que les médecins déconseillent fortement au risque de devenir sourdingue à 40 ans), il est difficile de vraiment ressentir des sensations ...comparables à celles que l’on pourrait vivre sur place, au concert ou dans une boîte de nuit. D’où l’idée d’une toute jeune société japonaise de créer un petit dispositif porté sur soi qui transforme les sons en vibrations et hisse l’écoute de vos morceaux préférés en expérience corporelle « totale »…

Rien de magique là-dedans puisque le boîtier hapbeat – c’est son nom – est en fait capable de transmettre des vibrations haute définition au corps humain via une fine cordelette connectée au dispositif et passée sur la peau au niveau de la ceinture.

L’innovation de la société hapbeat, essaimage de l’université de technologie de Tokyo, repose en pratique sur l’utilisation de deux amplificateurs de classe D et deux moteurs continus à rotor sans fer (DC coreless motors) dont la vitesse de rotation varie en fonction de la musique et qui tendent (et relâchent) "en rythme" la cordelette en polyéthylène de masse molaire très élevée (UHMPE). Une option qui, selon la jeune pousse, assure à la fois très faible inertie, faible encombrement et poids réduit (le dispositif mesure 75 x 75 x 20 mm et pèse 150 g) et peut transmettre au corps des vibrations puissantes sur une large gamme de fréquences, et même à des fréquences sub-basses à 30 Hz. Là où d’autres systèmes ne sont plus capables de transmettre des vibrations.

Selon Hapbeat, le boîtier du même nom affiche une autonomie comprise entre 30 minutes et 5 heures en fonction de la magnitude des vibrations. Il peut être connecté à un smartphone par une liaison Bluetooth et être rechargé via sa prise Micro-USB.

Pour l’heure, la start-up a mis son projet sur le site de financement participatif Kickstarter où elle espère lever 140 000 dollars d’ici la fin avril. Une somme qui lui permettra d’industrialiser son produit et de le lancer commercialement en novembre 2017.