Promistel implante concrètement le concept de réseau maillé sans fil pour l’IoT du finlandais Wirepas

La société de sous-traitance électronique française Promistel propose l'une des premières solutions concrètes de mise en œuvre immédiate d’un réseau maillé sans fil auto-organisé pour l’Internet des objets basé ...sur la technologie de communication radio Pino du finlandais Wirepas. Solution qui s'appuie sur des tags standard ou sur mesure dotés de plusieurs capteurs (température, humidité, accélération, position….) et qui implantent le protocole Pino.

Pour rappel, Pino est un protocole pour réseaux radio maillés multi-sauts, auto-organisés et distribués, dédié aux communications de machine à machine et aux capteurs sans fil dans la bande ISM à 2,4 GHz, ou dans les bandes sous le gigahertz. Cette technologie est issue des travaux de l’université de Tempere en Finlande et a été reprise à son compte par la jeune société finlandaise Wirepas qui permet à un réseau de prendre en charge lui-même diverses tâches, chaque nœud du réseau étant autonome et indépendant, avec la possibilité pour lui choisir la route la plus appropriée pour transférer des données de nœud en nœud. La portée de communication entre tags étant de 20 à 40 mètres, suivant les conditions locales.

« Beaucoup de nos clients industriels utilisent des systèmes basés sur des réseaux filaires basés souvent sur le protocole Modbus, avec la difficulté de les faire évoluer ou des les adapter à de nouvelles fonctionnalités, explique Kimo Boissonnier, le PDG de Promistel. En décidant de fournir une solution de réseaux radio maillés clé en main, nous pensons apporter une réponse aux applications de suivi d’objets industriels et de collecte de données à grande échelle, facile à installer, sans la mise en place d’une infrastructure centralisée dédiée. »

Pour ce faire, Promistel a développé des petites cartes, les tags RF51 et RF52 (ce dernier intégrant un accéléromètre), packagées dans un boîtier de 4 x 4 x 2 cm, dotées d’un cœur 32 bits ARM Cortex-M4F flanqué de 64 Ko de mémoire RAM et de 512 Ko de Flash, et alimentées par une pile-bouton leur donnant une autonomie de plusieurs années. Sur ces cartes, la société, selon les besoins, intègre des capteurs d’environnement (détection de fumée, de gaz, de mouvements, de luminosité…). La connexion au réseau maillé de tags se fait directement via une clé USB sur l'un des nœuds (un TAG RF52) ou via une liaison 3G à travers une passerelle. « Un des avantages de cette approche est qu'il est possible de transférer localement à n’importe quel moment des quantités importantes de données en quelques secondes, pour des réseaux qui peuvent être constitués de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de nœuds », précise Kimo Boissonnier.

Promistel apportera son savoir-faire sur cette technologie avec son propre bureau d’études pour accompagner les utilisateurs qui souhaitent déployer un tel réseau. Des kits de développement basés sur 10, 20 ou 100 tags sont aussi disponibles pour évaluer les capacités de ce type de réseau.

Quant aux marchés visés, le premier d’entre eux est la logistique (suivi de colis par exemple dans des entrepôts ou en déplacement). Mais le champ des possibles est très étendu, et s'étend des systèmes d’alarmes au suivi de parc de luminaires, en passant par l’automatisation de bâtiments intelligents.