
Voiture connectée : l’edge computing fait de l'oeil au marché de l'automobile [EDITION ABONNES] Développer un écosystème pour voitures connectées qui puisse faciliter le déploiement de services émergents tels que la conduite intelligente, la mise à disposition de cartographies 3D alimentées par des données en temps réel, et l’assistance à la conduite ...renforcée par l’informatique en nuage. C’est l’objectif que s’est fixé l’Automotive Edge Computing Consortium (AECC) lors de sa création en août 2017. Aujourd’hui constitué des opérateurs AT&T, KDDI, NTT et NTT DoCoMo, de l’équipementier automobile Denso, de l’équipementier télécoms Ericsson, d’Intel ainsi que du constructeur automobile Toyota et de son Toyota InfoTechnology Center, l’AECC lance aujourd’hui un appel aux fournisseurs de technologies et de solutions en vue d’une collaboration autour des infrastructures réseau et informatiques (et des standards afférents) nécessaires à la prise en charge de l’explosion des données générées par les automobiles connectées. De fait, le volume de données émises par les véhicules vers le cloud devrait atteindre 10 exaoctets (1018) par mois vers 2025, une valeur environ 10 000 fois supérieure à celle d’aujourd’hui. La prochaine génération de voitures connectées devra donc être équipée de connexions Internet rapides, d’intelligence artificielle et d’un accès à des analyses de type Big Data pour la création et la distribution de cartes à haute définition ainsi que pour la conduite intelligente. « Les véhicules connectés ne sont plus seulement des modèles de luxe ou des marques premium, précise Kenichi Murata, président et chairman du consortium AECC et directeur général du département Connected Strategy chez Toyota. L’industrie va bientôt atteindre un point de bascule où le volume des données générées par les automobiles va nécessiter de nouvelles architectures réseau et de nouvelles infrastructures informatiques. Le but du consortium AECC est d’identifier les exigences des véhicules connectés et les solutions aptes à transférer de manière sûre et sans couture des communications et des flux massifs de données entre les automobiles et le cloud. » Dans ce cadre, l’organisme industriel compte évaluer les travaux menés par les organismes de standardisation et les communautés technologiques afin de s’assurer que les nouvelles technologies et les futures normes répondront bien aux exigences à venir de la chaîne de valeur automobile. Le consortium AECC vise également à encourager le développement de bonnes pratiques et de cas d’usage associés à l’approche d’informatique distribuée et multicouche (edge computing et cloud computing) prônée par ses membres (voir illustration ci-dessous). L’organisme a réuni son conseil d’administration à l’occasion du Mobile World Congress qui s’est tenu fin février à Barcelone. Un premier white paper publié par le consortium AECC est téléchargeable ici au format PDF.

Voiture connectée : l’edge computing fait de l'oeil au marché de l'automobile

[EDITION ABONNES] Développer un écosystème pour voitures connectées qui puisse faciliter le déploiement de services émergents tels que la conduite intelligente, la mise à disposition de cartographies 3D alimentées par des données en temps réel, et l’assistance à la conduite ...renforcée par l’informatique en nuage. C’est l’objectif que s’est fixé l’Automotive Edge Computing Consortium (AECC) lors de sa création en août 2017. Aujourd’hui constitué des opérateurs AT&T, KDDI, NTT et NTT DoCoMo, de l’équipementier automobile Denso, de l’équipementier télécoms Ericsson, d’Intel ainsi que du constructeur automobile Toyota et de son Toyota InfoTechnology Center, l’AECC lance aujourd’hui un appel aux fournisseurs de technologies et de solutions en vue d’une collaboration autour des infrastructures réseau et informatiques (et des standards afférents) nécessaires à la prise en charge de l’explosion des données générées par les automobiles connectées.

De fait, le volume de données émises par les véhicules vers le cloud devrait atteindre 10 exaoctets (1018) par mois vers 2025, une valeur environ 10 000 fois supérieure à celle d’aujourd’hui. La prochaine génération de voitures connectées devra donc être équipée de connexions Internet rapides, d’intelligence artificielle et d’un accès à des analyses de type Big Data pour la création et la distribution de cartes à haute définition ainsi que pour la conduite intelligente.

« Les véhicules connectés ne sont plus seulement des modèles de luxe ou des marques premium, précise Kenichi Murata, président et chairman du consortium AECC et directeur général du département Connected Strategy chez Toyota. L’industrie va bientôt atteindre un point de bascule où le volume des données générées par les automobiles va nécessiter de nouvelles architectures réseau et de nouvelles infrastructures informatiques. Le but du consortium AECC est d’identifier les exigences des véhicules connectés et les solutions aptes à transférer de manière sûre et sans couture des communications et des flux massifs de données entre les automobiles et le cloud. »

Dans ce cadre, l’organisme industriel compte évaluer les travaux menés par les organismes de standardisation et les communautés technologiques afin de s’assurer que les nouvelles technologies et les futures normes répondront bien aux exigences à venir de la chaîne de valeur automobile. Le consortium AECC vise également à encourager le développement de bonnes pratiques et de cas d’usage associés à l’approche d’informatique distribuée et multicouche (edge computing et cloud computing) prônée par ses membres (voir illustration ci-dessous).

L’organisme a réuni son conseil d’administration à l’occasion du Mobile World Congress qui s’est tenu fin février à Barcelone. Un premier white paper publié par le consortium AECC est téléchargeable ici au format PDF.