Mil/aéro : le Xeon D 14 nm d'Intel frappe au cœur des fournisseurs de cartes embarquées[SPECIAL ABONNES] [MIS A JOUR LE 21/04/2015] Plusieurs fournisseurs de cartes embarquées officiant plus particulièrement dans les domaines de la Défense et de l'aérospatial (et non des moindres) ont dévoilé des produits architecturés autour du Xeon D qu'Intel a annoncé en mars 2015. ... Un circuit qui s'avère à la fois le premier SoC de cette famille de circuits haut de gamme de classe serveur et le premier Xeon 14 nm à microarchitecture Broadwell réellement au catalogue du géant américain. Son nom de code était d’ailleurs le Broadwell-DE...
Aptes aux fonctions C4ISR Etonnamment, le Xeon D a la cote auprès des fabricants de cartes embarquées très présents sur les marchés de la Défense et de l'aérospatial. La firme américaine Curtiss-Wright - et plus particulièrement sa division Defense Solutions - compte ainsi commercialiser au cours du quatrième trimestre 2015 deux cartes au format OpenVPX, l'une au format 3U (CHAMP-XD1), l'autre au format 6U (CHAMP-XD2), respectivement architecturées autour d'un ou de deux Xeon D. Applications clairement ciblées : les radars, les systèmes de guerre électronique et les fonctions C4ISR de contrôle/commande, de communication, de surveillance et de renseignement nécessitant de fortes ressources de calcul à hautes performances.
Mercury Systems aussi en ordre de bataille Très présent sur le marché de la Défense et du renseignement, l’américain Mercury Systems s’est glissé lui aussi dans les traces d’Intel pour dévoiler un calculateur lame durci au format 3U OpenVPX qui combine sur la même carte un Xeon D et un FPGA UltraScale de Xilinx. Selon le fabricant, la carte Ensemble LDS3506 fournit une puissance de calcul crête de plus de 256 Gflops rien qu’avec le processeur Intel. Secondé par les ressources versatiles à faible latence du FPGA, le produit de Mercury est censé répondre aux besoins des applications multidimensionnelles à fortes contraintes de taille, de consommation et de poids (SWaP) dans des domaines comme la guerre électronique, la détection électrooptique et infrarouge (EO/IR), le renseignement basé sur l’imagerie (IMINT), etc.
X-ES monte au front De son côté, X-ES a annoncé deux cartes basées sur le Xeon D d’Intel, l’une au format 3U OpenVPX (XPedite7670), l’autre au format 6U VPX (Xpedite4640). La première héberge jusqu’à 8 Go de mémoire SDram DDR3-1600 ECC et jusqu’à 64 Go de flash Nand SLC. Au niveau connectivité, les deux interfaces 10 Gigabit Ethernet son configurées en mode XAUI ou 10GBase-KX4. Une interface PCIe 3.0 x4 est routée vers le connecteur P1 du fond de panier, tandis qu’une interface PCIe 3.0 x8 et un port SATA à 6 Gbit/s sont routés vers le site XMC de la carte pour de possibles extensions. Le calculateur lame Xpedite4640, quant à lui, voit ses capacités mémoire doublées par rapport à la Xpedite7670, dispose de quatre interfaces 10 Gigabit Ethernet, de seize liens PCIe 3.0 et de quatre ports SATA 6 Gbit/s vers le fond de panier. La carte est en outre équipée de deux sites XMC, desservis chacun par un lien PCIe 3.0 x8 dédié. Les deux produits sont proposés avec des BSP VxWorks et X-ES Enterprise Linux. |