Grâce à Cognitec, Intel va remplacer les mots de passe par la reconnaissance du visage

Créée en 2002 pour exploiter commercialement la technologie de reconnaissance faciale FaceVACS, la société allemande Cognitec Systems vient de dévoiler un accord de développement logiciel et de cession de licence ...avec Intel. Selon l’accord signé entre les deux entreprises, Cognitec et Intel vont coopérer afin d’intégrer la reconnaissance des visages dans des applications de contrôle de l’accès à tout un éventail de terminaux : PC, ordinateurs portables, tablettes, téléphones mobiles, mais également systèmes embarqués divers et variés (dans l’automobile et la robotique notamment).

« Intel est constamment porteur d’avancées dans les domaines de la sécurité et de la biométrie, s'est vanté Manish Tangri, directeur de la division Nouvelles activités et Informatique perceptuelle chez le fabricant de semi-conducteurs. Notre collaboration avec Cognitec vise à offrir aux particuliers et aux entreprises des capacités d’authentification faciale sécurisées mais également faciles à utiliser. » La technologie de la société allemande est actuellement utilisée dans des applications de recherche dans des bases de données de reconnaissance faciale, de filtrage et d’analyse vidéo, de contrôle aux frontières, de prise de photos conformes aux exigences de l'OACI et d’évaluation de la qualité des images faciales.

On rappellera que la France a aussi quelques spécialistes de la reconnaissance et de l’analyse en temps réel des visages. Créée en 2012, la jeune société grenobloise Smart Me Up s’est tout récemment vue remettre le Trophée 2014 des technologies de l’embarqué qui récompense les outils et composants les plus innovants pour le développement de logiciels embarqués. Smart Me Up a été distinguée pour son logiciel d’analyse d’images sur les visages capable d’extraire des informations sur l’individu et son comportement : âge, sexe, caractéristiques émotionnelles du visage… Parmi les champs applicatifs possibles, on peut citer celui de l’automobile, pour prévenir les risques de somnolence du conducteur, ou celui de la robotique domestique, pour qu’un robot puisse par exemple analyser les commandes de son possesseur.