Systèmes critiques : Nexeya étoffe son activité de développement à Toulouse

Equipementier spécialisé dans la conception et la réalisation de bancs de test et de systèmes électroniques critiques pour les marchés de la Défense, de l’aérospatial, des transports, et de la conversion d’énergie, Nexeya vient ...d’inaugurer à Toulouse un centre de développement. D'une surface de 5 000 m2, cette nouvelle implantation qui accueillera 150 personnes va contribuer à renforcer les compétences et les moyens de Nexeya dans les domaines des outils de test et de l’électronique embarquée, en particulier pour les marchés de l’aéronautique et du spatial. Le centre hébergera plusieurs laboratoires pour le développement et la mise en oeuvre des produits et une plate-forme de production pour la fabrication en petites séries.

Très impliqué dans des activités de R&D appliquée, Nexeya annonce mener actuellement de front trois projets de développement clés. Mené en coopération avec Airbus, Liebherr, Zodiac Aerospace, Prometil, S2C, Irit et GFI, le premier porte sur un nouvel outil destiné à tester et à certifier l’informatique embarquée à bord des futurs aéronefs. Le second a trait à la conception d’un nouvel équipement de conversion d’énergie utilisable à bord des avions, qui s’inscrit dans l’objectif d’améliorer l’efficacité et la performance des systèmes électriques embarqués. Enfin, troisième axe de travail, la société planche sur la conception d’une gamme de nano-satellites (moins de 5 kg) destinée à des applications de collecte d’informations.

Avec son nouveau centre de développement, Nexeya, fort d’environ 1 000 employés dont quelque 800 ingénieurs, complète son implantation en France où la société dispose d'un site à Massy dans la région parisienne et d'un autre situé à La Couronne (à proximité d’Angoulême en Charente). Composée des divisions Nexeya Systems, Nexeya Products (avec notamment les sociétés Antycip et Adas) et Nexeya Services, l'entreprise a réalisé lors de son dernier exercice fiscal clos fin juin un chiffre d’affaires de 118,4 millions d’euros pour un résultat opérationnel de 7,9 millions d’euros (contre une perte de 10,5 millions d’euros un an auparavant), et un bénéfice net de 5,6 millions d’euros (contre une perte de 13,1 millions d’euros).