Les testeurs boundary-scan de JTAG Technologies s’ouvrent aux stimuli de signaux analogiques

Destinés au test de cartes et sous-systèmes via la technologie boundary-scan, les testeurs de la famille JT 5705 du spécialiste néerlandais JTAG Technologies intègrent à la fois des fonctions de contrôleur ...JTAG/boundary-scan et des canaux d’entrées/sorties mixtes, avec une connexion au testeur réalisée au moyen d’une interface USB. Le modèle JT 5705/USB, qui se présente sous la forme d’un appareil de table, est conçu pour les applications de validation du matériel pendant les tests de production à petite échelle et, dans certains cas, pour la maintenance et la réparation sur site. Il intègre un FPGA et offre deux ports TAP (Test Access Port) à 15 MHz et 64 E/S accessibles via des connecteurs IDC de 0,1 pouce. 56 voies d’E/S sont numériques, les 8 voies restantes étant mixtes.

Le modèle JT 5745/RMI, quant à lui, est un instrument de plus grand format, pouvant être monté en rack 1U (19 pouces) pour une utilisation sur un banc de test. Ce modèle, intégrant quatre FPGA, est doté de 4 ports TAP à 15 MHz et de 4 groupes de 64 canaux d’E/S mixtes, soit au total 256 E/S accessibles. Sur ces systèmes, le FPGA permet de développer ses propres options d’E/S numériques, par exemple pour un bus CAN, un compteur/temporisateur ou un accès mémoire à haut débit. Les cœurs de propriété intellectuelle (IP) provenant de sites de partage de code (comme OpenCores) peuvent aussi être implantés dans le FPGA et sont alors accessibles via le module de traduction FPGA CoreCommander de JTAG Technologies.

« Ces testeurs JTAG/boundary-scan de nouvelle génération suivent la tendance actuelle qui met à disposition des voies de stimuli et de mesures analogiques à côté des systèmes d’E/S numériques plus classiques », commente Peter van den Eijnden, directeur général de JTAG Technologies. Une évolution qui va de pair avec le fait que le marché du test boundary-scan s’étend désormais au-delà des cibles numériques traditionnelles à haute densité que l’on trouve dans les applications militaires/aéronautiques ou de télécommunications. Avec en particulier la montée en puissance du secteur de l’électronique automobile, « là où de nombreuses unités de commande électroniques (ECU) nécessitent, pour être testées, d’avoir recours à des stimuli analogiques issus de capteurs qui renvoient leurs données à un microprocesseur où les valeurs peuvent être contrôlées au moyen de méthodes de test d’émulation boundary-scan ou JTAG », précise Peter van den Eijnden.