Minalogic labellise quatre projets dans l’aéronautique, la santé, l’Internet des objets et le logiciel

Focalisé sur les technologies numériques, la micro et nanoélectronique et le logiciel, le pôle de compétitivité mondial Minalogic annonce que quatre des projets qu’il soutient ont été retenus par le Fonds unique interministériel ...(FUI) dans le cadre du 17e appel à projets. Trois d’entre eux touchent directement le domaine des systèmes embarqués.

Le projet Lisa (Ultralow Power Circuit for Secure RF Applications), doté d’un budget de 6,4 millions d’euros et colabellisé par le pôle SCS (Solutions sécurisées communicantes) qui en est le chef de file, porte sur la réalisation d’un module RF (puce et antenne) pour le marché des cartes à puce sans contact destinées aux secteurs bancaire, du transport, de l’identité, ou encore des objets communicants. L' objectif est de diviser par 10 le besoin énergétique de la carte à performances égales. Les sociétés StarChip IC, SPS, Dolphin Intégration, Morpho (Groupe Safran) et les laboratoires Tima-INPG et IM2NP-Université Aix sont les partenaires du projet.

Le projet Simucedo (Logiciel de simulation numérique et CEM) pour l’aéronautique, doté d’un budget de 2,8 millions d’euros et colabellisé par le pôle Astech, a pour objet de développer une boîte à outils logicielle intégrant des méthodologies d’analyses numériques de modélisation. Objectif : permettre aux industriels de maîtriser les problématiques CEM de leurs équipements, et leur offrir un avantage concurrentiel dans les délais de développement des équipements électroniques embarqués dans l’aéronautique. Les sociétés Avnir Engineering, Cedrat, Adeneo Group, ESI Group, Thales Avionics et les laboratoires de l’École centrale de Lyon (Labo. Ampère), de l’INP Grenoble (Labo. G2Elab) et de l’APDISR-RFTlab sont partenaires du projet.

Le projet Spica (Safety/security-oriented Post Instrumentation of Circuits with Assertions), quant à lui, va aborder les problèmes liés à l’évolution des systèmes embarqués dans l’automobile ou pour la santé qui nécessitent de nouvelles approches vis-à-vis des problématiques de vérification, de sûreté de fonctionnement et de sécurité. Spica vise notamment à faire évoluer les méthodes de conception des systèmes sur puce critiques afin de vérifier de manière automatisée les exigences de bonne conception, de sûreté ou de sécurité dès les premières étapes d’un flot de conception, et de détecter d’éventuels dysfonctionnements liés à des perturbations environnementales ou malveillantes. Les sociétés Dolphin Intégration, STMicroelectronics et les laboratoires Lab-STICC (université de Bretagne-Sud), et TIMA (université de Grenoble) vont collaborer sur ce projet doté de 2,7 millions d’euros et colabellisé par le pôle SCS.

Enfin, signalons que le dernier projet, Miiras, porte sur la réalisation d’un robot médical de diagnostic/traitement cancer de la prostate. Colabellisé par le pôle Lyonbiopôle, il est doté de 4,4 million d’euros.

Le budget R&D cumulé de ces quatre projets s’élève à 16,3 millions d’euros, avec une part issue des subventions publiques de l’Etat et des collectivités locales à hauteur de 8,1 millions d’euros.