Avec l'émergence des technologies de communication à plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines de gigabits par seconde, un oscilloscope, qui demeure l’outil de base pour le test et l’analyse des sous-systèmes gérant ...de tels débits, se doit de posséder à la fois une bande passante analogique d’entrée élevée, un bruit très faible et des capacités de traitement très rapides. C’est pour répondre de manière concomitante à ces trois critères qu’Agilent lance sa série d’oscilloscopes numériques haut de gamme, les Infiniium Z-Series.  

Déclinés en dix modèles, ces appareils offrent en effet jusqu’à 63 GHz de bande passante sur deux voies, ou 33 GHz sur quatre voies avec une vitesse d’acquisition de 160 Géch./s sur deux voies ou 80 Géch./s sur quatre voies (selon les modèles), et un plancher de bruit et de gigue (jitter) très bas, à 75 fs. Les bandes passantes proposées permettent notamment de capturer les harmoniques de rang 3 pour des signaux numériques à 28, 32 ou 40 Gbit/s (rencontrés sur les sous-systèmes Serdes par exemple), et de visualiser des signaux dotés d’un temps de montée inférieur à 5 ps.

De plus, l’interface graphique utilisateur de nouvelle génération implantée sur ces instruments autorise l’étude de technologies de communication émergentes, y compris les techniques de modulation spatiales. Chaque appareil étant pourvu d’un système de connexion spécifique à d’autres appareils, les oscilloscopes Z-Series sont aussi capables de mesurer simultanément jusqu'à 40 voies avec une bande passante temps réel maximale de 63 GHz (sur un maximum de 10 oscilloscopes).