
L’association 5GPPP sera une force de propositions pour les futurs réseaux mobiles 5G Dans le cadre des huit partenariats public-privés contractuels (cPPP) que vient de lancer la Commission européenne au titre du programme-cadre Horizon 2020, le partenariat 5GPPP (5G Public-Private Partnership) va constituer ...une force de propositions active dans l’édification des futures normes applicables aux réseaux mobiles dits de cinquième génération qui devraient voir le jour à partir de 2020. Le 5GPPP, qui bénéficiera côté investissements publics d'une manne de 700 millions d'euros, vise également à développer "des technologies, des architectures et des solutions" pour les infrastructures mobiles de la prochaine décennie à travers un certain nombre de projets de R&D. Le premier appel à projets, qui obéiront aux préceptes édictés par le programme de travail Horizon 2020, sera doté d'un budget de 125 millions d'euros. « La standardisation des technologies 5G ne devrait véritablement démarrer qu’en 2015-2016 et le coup d’envoi du processus sera donné lors de la Conférence mondiale des radiocommunications (CMR) de 2015, organisée par l’UIT », avait indiqué il y a quelques mois Guang Yang, analyste en charge des plates-formes et réseaux sans fil chez Strategy Analytics. Pour l’Europe, quoi qu'il en soit, la 5G est un objectif majeur, comme avait tenu à le rappeler, lors du Mobile World Congress de février 2013, Neelie Kroes, vice-présidente de la Commission européenne, l'objectif étant de ramener l’Europe dans le peloton de tête de l’industrie mondiale de la téléphonie mobile. Lancé en novembre 2012 pour une durée de deux ans et demi, le projet européen Metis (Mobile and wireless communications Enablers for Twenty-twenty (2020) Information Society), qui doit contribuer aux propositions du Vieux Continent lors de la CMR 2015 et qui a permis de préciser la vision européenne de la 5G, a cherché à énumérer les besoins que les futurs systèmes 5G auront l'obligation de satisfaire. Outre le fait que les opérateurs devront offrir un débit d’accès moyen par utilisateur de dix à cent fois plus important qu’aujourd’hui, la 5G aura à gérer de dix à cent fois plus d’appareils connectés simultanément, montée en puissance des applications M2M et de l’Internet des objets oblige. Une contrainte qui va nécessiter l’implémentation de technologies offrant une plus grande versatilité et une plus grande échelonnabilité en débit que celles actuellement déployées et adaptées aux applications traditionnelles des réseaux mobiles. En corollaire, des améliorations devront être apportées à l’autonomie des équipements M2M avec l’objectif de décupler la durée de vie des sources d’alimentation, piles ou batteries.

L’association 5GPPP sera une force de propositions pour les futurs réseaux mobiles 5G

Dans le cadre des huit partenariats public-privés contractuels (cPPP) que vient de lancer la Commission européenne au titre du programme-cadre Horizon 2020, le partenariat 5GPPP (5G Public-Private Partnership) va constituer ...une force de propositions active dans l’édification des futures normes applicables aux réseaux mobiles dits de cinquième génération qui devraient voir le jour à partir de 2020. Le 5GPPP, qui bénéficiera côté investissements publics d'une manne de 700 millions d'euros, vise également à développer "des technologies, des architectures et des solutions" pour les infrastructures mobiles de la prochaine décennie à travers un certain nombre de projets de R&D. Le premier appel à projets, qui obéiront aux préceptes édictés par le programme de travail Horizon 2020, sera doté d'un budget de 125 millions d'euros.

« La standardisation des technologies 5G ne devrait véritablement démarrer qu’en 2015-2016 et le coup d’envoi du processus sera donné lors de la Conférence mondiale des radiocommunications (CMR) de 2015, organisée par l’UIT », avait indiqué il y a quelques mois Guang Yang, analyste en charge des plates-formes et réseaux sans fil chez Strategy Analytics. Pour l’Europe, quoi qu'il en soit, la 5G est un objectif majeur, comme avait tenu à le rappeler, lors du Mobile World Congress de février 2013, Neelie Kroes, vice-présidente de la Commission européenne, l'objectif étant de ramener l’Europe dans le peloton de tête de l’industrie mondiale de la téléphonie mobile.

Lancé en novembre 2012 pour une durée de deux ans et demi, le projet européen Metis (Mobile and wireless communications Enablers for Twenty-twenty (2020) Information Society), qui doit contribuer aux propositions du Vieux Continent lors de la CMR 2015 et qui a permis de préciser la vision européenne de la 5G, a cherché à énumérer les besoins que les futurs systèmes 5G auront l'obligation de satisfaire. Outre le fait que les opérateurs devront offrir un débit d’accès moyen par utilisateur de dix à cent fois plus important qu’aujourd’hui, la 5G aura à gérer de dix à cent fois plus d’appareils connectés simultanément, montée en puissance des applications M2M et de l’Internet des objets oblige. Une contrainte qui va nécessiter l’implémentation de technologies offrant une plus grande versatilité et une plus grande échelonnabilité en débit que celles actuellement déployées et adaptées aux applications traditionnelles des réseaux mobiles. En corollaire, des améliorations devront être apportées à l’autonomie des équipements M2M avec l’objectif de décupler la durée de vie des sources d’alimentation, piles ou batteries.