Selon le cabinet d’analystes Juniper Research, la base installée d’équipements intégrant un module de connectivité cellulaire M2M atteindra les 500 millions d’unités en 2018. Une croissance due principalement ...à la mise en place d’écosystèmes M2M de plus en plus ouverts et à l’existence d’API améliorées pour le développement d’applications dans le cloud.

Les déploiements M2M deviennent de plus en plus internationaux et les opérateurs de réseaux mobiles facilitent en conséquence l’itinérance pour ce genre d’applications, tout en adaptant leurs services aux divers segments verticaux ciblés, note la société d’études de marché. « Les technologies mobiles vont jouer un rôle important pour l’Internet des objets, du fait notamment de la chute des prix des circuits radio et des modules cellulaires », note Anthony Cox de Juniper Research qui met également en exergue les nouvelles initiatives, dont celles visant à mettre à profit les canaux TV laissés vacants pour y effectuer des communications M2M. Initiatives qui devraient donner naissance à des plates-formes inédites pour des déploiements à grande échelle, notamment aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.

Le cabinet d’analystes admet toutefois que les perspectives engendrées par les services M2M dans certains secteurs comme la télésanté et l’électronique grand public pourraient être revues à la baisse. Et ce en raison des évolutions de l’écosystème applicatif bâti autour des smartphones et de l’ubiquité grandissante des tablettes. Un phénomène qui risque de provoquer un basculement des services préalablement offerts par des passerelles M2M vers des modèles articulés autour du smartphone ou de la tablette.