Wind River peint son Linux embarqué aux couleurs de la version 1.5 du projet Yocto

Annoncée à l’occasion de l’Embedded Linux Conference Europe qui s’est tenue les 24 et 25 octobre à Edimbourg (Ecosse), la dernière version en date de la plate-forme Linux embarquée de Wind River se caractérise par l’intégration ...du noyau et de la chaîne d’outils de la version 1.5 du projet open source Yocto, officiellement publiée le 18 octobre 2013.

L’objectif de ce projet mis sur pied en 2010, rappelons-le, vise à définir une manière commune d’assembler des briques de base pour créer une plate-forme Linux embarquée, indépendamment de l’architecture matérielle sous-jacente. Cette approche cherche à limiter au maximum la duplication des efforts de développement et de maintenance de ce type d’environnement, tout en maximisant la portabilité des applications et des intergiciels sur les plates-formes logicielles compatibles Yocto, que celles-ci soient « maison » ou basées sur des offres d’éditeurs de logiciels ou de fournisseurs de processeurs.

La dernière mouture de Wind River Linux supporte par ailleurs le traitement 64 bits sur architecture ARM (ce type de traitement sur architecture Intel était déjà supporté), une exigence de plus en plus courante dans les systèmes embarqués, selon l’éditeur américain.

Parallèlement, Wind River a apporté quelques améliorations à la plate-forme Open Virtualization, hyperviseur de type 2 temps réel et multicœur pour équipements d’infrastructure télécoms de classe opérateur. A la clé : une réduction de 18% des temps de latence maximaux par rapport à la première version lancée plus tôt dans l’année, une capacité de commutation virtuelle améliorée grâce à l’intégration de la technologie DPDK vSwitch d’Intel (qui offre une vitesse de commutation virtuelle jusqu’à 450% plus importante que celles permises par le logiciel standard Open vSwitch), une sécurité renforcée basée sur SELinux, etc.