Les dispositifs de récupération d’énergie ambiante (energy harvesting), que celle-ci soit d’origine thermique, mécanique, lumineuse ou radioélectrique, apparaissent de plus en plus comme un moyen compact et peu onéreux ...d’alimenter de petits appareils ou capteurs grand public ou industriels fonctionnant traditionnellement sur piles. Et ce constat, Navigant Research l’a chiffré.

Ainsi, selon le cabinet d’analystes, les ventes en volume de dispositifs de récupération d’énergie ambiante, estimées à moins de dix millions en 2013, pourraient se hisser à hauteur de 18,7 millions d’unités en 2020. Selon Navigant, les technologies principales utilisées pour transformer les sources d’énergie « naturelles » en énergie électrique sont photovoltaïques, thermoélectriques, piézoélectriques et électromagnétiques. Ce sont les progrès réalisés dans les domaines de l’intégration électronique à très grande échelle (VLSI), des systèmes micro-électromécaniques Mems et des protocoles de communication sans fil qui ont permis à ces technologies d’être implémentées dans des produits commerciaux vendus aujourd’hui sur les marchés de l’industriel et de l’électronique grand public, ajoute le cabinet d’analystes.