Destinés à une très vaste panoplie d’applications traditionnelles (industrie, aéronautique, Défense, systèmes sans fil…), les FPGA Igloo2 que lance Microsemi se positionnent sur le segment ...de marché des architectures programmables jusqu’à 150 000 éléments logiques. Ce qui n’a pas empêché l'Américain d’apporter un niveau d’intégration inédit sur cette famille de FPGA basée sur des mémoires flash non volatiles.

Ainsi les Igloo2 offrent de 6 000 à 146 000 éléments logiques (tables LUT), de 11 à 240 blocs de calcul de type DSP, de 1 à 4 terminaisons PCI Express Gen2, de 4 à 16 blocs d'émission/réception SerDes à 5 Gbit/s, et de 200 à 574 entrées/sorties à usage générique. Ces performances s’accompagnent d’une réduction des blocs d’alimentation, au nombre de deux seulement sur les Igloo2 pour une tension de 3,3 V, et de l’absence d’une mémoire flash externe pour la configuration du FPGA, en raison de la technologie des mémoires non volatiles mises en œuvre sur ces composants.

 

 

Côté innovation, l’architecture intègre un sous-système mémoire à hautes performances (un Asic) avec des SRam monolithiques d’une capacité de 700 Kbits à 5 000 Kbits, avec des bandes passantes de 2,6 Gbit/s et deux moteurs DMA associés à un cache mémoire double port (bridge DDR) pour les communications avec des mémoires externes. Ce qui permet de cibler des applications temps réel critiques et/ou de gestion de systèmes audio/vidéo performants. 512 Ko de mémoire flash permettent en outre de stocker des identifiants, des clés utilisateurs, des données de configuration personnelles et de réaliser des boots sécurisés, autant de caractéristiques utiles notamment sur le marché du M2M.

Côté sécurité, les Igloo2 intègrent un étage spécifique pour les applications et les blocs d’IP « root of trust ». Enfin, les Igloo2 affichent des consommations statiques très faibles, de 282 à 45 mW selon les modèles grâce notamment à un mode de gestion de l’énergie en temps réel, baptisé Flash Freeze.