L’UEFI, successeur du Bios, s’élance hors du PC vers les mobiles

L’UEFI Forum, organisme industriel en charge de la promotion et du développement de la technologie logicielle UEFI (Unified Extensible Firmware Interface ou interface micrologicielle extensible unifiée), annonce ...une mise à jour de ses spécifications afin d’étendre le champ d’utilisation traditionnel et historique de l’UEFI, le PC, vers les plates formes mobiles : smartphones, tablettes, etc. Ces spécifications intègrent notamment une nouvelle version de la fonction SCT (Self Certification Test) qui permet de vérifier la présence de protocoles au sein de la plate-forme sur laquelle la couche UEFI est installée, ainsi que la nature des paramètres d’entrées et de sorties du matériel.

Rappelons que l’UEFI est un logiciel intermédiaire entre le firmware d’une plate-forme matérielle et le système d’exploitation installé sur cette dernière. Conçue initialement par Intel pour ses processeurs Itanium afin de succéder au Bios (à l’époque on parlait de la couche EFI), cette technologie écrite en langage C (contrairement au Bios écrit en assembleur) a pris de l’ampleur. Elle est désormais soutenue activement au sein de l’UEFI Forum par des grands noms comme ARM, AMD, American Megatrends, Apple, Dell, HP, IBM, Insyde, Microsoft…

ARM, notamment, recommande l’utilisation de la couche UEFI sur ses architectures 64 bits en raison des avantages offerts par cette approche : fonctionnalités réseau intégrées en standard, interface graphique haute résolution, gestion intégrée d’installations de multiples OS, et présence d’un Secure Boot, qui fonctionne avec les distributions Linux comme Ubuntu 1.10, Fedora 18 et OpenSUSE 12.3.