L’environnement de développement Qt se démultiplie pour l’embarqué

Le finlandais Digia, qui a repris en main en 2012 l’environnement de développement d’applications et d’interfaces utilisateur Qt, a fait feu de tout bois à l’occasion du salon Embedded World, qui s’est tenu fin février, ...pour démontrer la versatilité de la version Qt 5, annoncée officiellement en décembre 2012.

« Avec Qt 5, nous avons corrigé les lacunes de l’architecture de notre environnement afin qu’elle soit mieux adaptée aux contraintes de l’embarqué, a précisé Lars Knoll, CTO et chief maintainer de Digia, interrogé par L’Embarqué lors de la manifestation. Nous avons largement amélioré sa modularité, accéléré ses performances graphiques (avec une moindre sollicitation des CPU) et repensé la couche d’abstraction de la plate-forme afin de simplifier la portabilité de l’environnement. Dans sa mouture la plus simple, Qt 5 peut aujourd'hui se satisfaire d’une empreinte mémoire comprise entre 5 et 10 Mo, sachant que la moyenne est plutôt aux alentours de 32 Mo. »

Sur son stand, Digia présentait à l'occasion d'Embedded World plusieurs démonstrations visant à prouver la versatilité de Qt 5. Celui-ci tournait donc sur une plate-forme Raspberry Pi, sur le système d'exploitation QNX (OS notamment utilisé dans les plates-formes d'info-divertissement embarquées dans les véhicules), sur un système de contrôle domotique intégrant un Linux embarqué, en tant qu’interface graphique implémentée au-dessus de la couche Android Base Layer, ainsi que sur VxWorks.