Un appareil photo qui préserve la qualité des images issues du capteur tout en limitant les besoins de stockage

Traditionnellement les appareils photo ne travaillent pas directement sur les fichiers RAW qui contiennent toutes les données acquises par le capteur d’image. En raison des contraintes de bande passante des interfaces numériques, de consommation et de ressources en stockage, sont généralement mises en œuvre des techniques de traitement et de codage, ...et notamment un codage des flux RVB issus d’un dématriçage complet de ces données, un processus qui a un effet limitatif sur la qualité de l’image.

Pour contourner le problème, la société intoPIX a lancé en janvier 2019 TicoRAW une technologie présentée comme apte à simplifier de manière drastique la façon dont sont traitées les informations issues des capteurs d’image. Deux ans plus tard, la firme belge a réussi à séduire Nikon qui a intégré TicoRAW dans sa nouvelle génération d’appareils photo, y compris le dernier modèle phare Z9 sans miroir.

Grâce à cet ajout, le Z9 offre un enregistrement RAW à haute efficacité jusqu’à la résolution 8K et et à la cadence de 60 images/s (fonction disponible avec la mise à jour du firmware 2022) qui préserve tous les avantages du format RAW, tout en assurant un traitement à très faible consommation et une vitesse de transfert très rapide, précise intoPIX. Avec TicoRAW, toute la qualité des données acquises par le capteur serait ainsi préservée avec en prime une réduction de la bande passante de transmission des données RAW et des besoins en stockage.

La technologie d’intoPIX, capable de gérer de grandes résolutions, des fréquences d’image élevées et des flux de travail à plage dynamique, peut être utilisée à la fois pour les images fixes et les films RAW. Selon la société d’outre-Quiévrain, il s’agit ni plus ni moins du premier codec RAW au monde capable d’offrir une efficacité de compression avec une complexité aussi faible. Un codec qui a aussi l’avantage de conserver ce format très rapide pour l’édition, quelles que soient la résolution et/ou les fréquences d’image utilisées. De quoi répondre aux futures exigences des professionnels de l'image, qu'il s'agisse de sports en direct, de films, de documentaires animaliers ou d'autres environnements difficiles.