Automobile : les outils logiciels de Green Hills évoluent pour tirer profit des microcontrôleurs Traveo II d’Infineon

Afin d’améliorer la productivité des développeurs logiciels du secteur automobile qui utilisent les microcontrôleurs Traveo II lancés en 2020 par Infineon, l’éditeur américain Green Hills Software a ajouté de nouvelles fonctionnalités à son environnement de développement intégré (IDE) Multi ...ainsi qu’à la sonde de débogage Green Hills Probe.

Deux fonctionnalités son particulièrement notables. La première, dénommé Debug Through Sleep, exploite des modes d’alimentation spécifiques du processeur Traveo II. En utilisant l’environnement et la sonde de Green Hills, les développeurs peuvent déboguer et tester le code tout au long du cycle du mode veille prolongée du processeur. Cette fonctionnalité, explique l’éditeur, réduit considérablement le temps et les efforts de débogage et de test du code critique. En conséquence, les développeurs peuvent autoriser en toute confiance le processeur à fonctionner avec le mode de mise en veille prolongée activé, ce qui réduit considérablement la quantité d'énergie consommé par un processeur dans un véhicule déployé.

La seconde fonctionnalité, Breakpoints in Flash, permet aux développeurs de définir un nombre illimité de points d'arrêt lors du débogage du code exécuté dans la mémoire flash.

« Infineon et Green Hills entretiennent une solide collaboration depuis plus d'une décennie, rappelle Sven Natus, vice-président marketing d’Infineon Technologies. Green Hills a été le premier choix de nos clients pour nos microcontrôleurs Traveo à architecture Arm destinés au marché automobile. Notre modèle de collaboration nous a permis de servir les principaux utilisateurs des Traveo II avant même la disponibilité du silicium. »

Conçus pour l’électronique d’habitacle qui exige performances, sûreté et sécurité, les microcontrôleurs Traveo II sont équipés d’un cœur Arm Cortex-M4F (pour les modèles d’entrée de gamme) et de deux cœurs Arm Cortex-M7F (pour le haut de gamme). Au-delà des traditionnelles caractéristiques de sûreté de fonctionnement (mémoire ECC, surveillance de l’horloge et de l’alimentation, chiens de garde, bibliothèques d’autotest…), ils disposent de fonctions de sécurité telles qu’un module HSM (Hardware Security Module), un cœur Arm Cortex-M0+ pour la gestion des fonctions de sécurité et des périphériques, et une mémoire flash embarquée organisée en double banque pour les mises à jour de firmware over-the-air. Les microcontrôleurs disposent de six modes d’alimentation et affichent une consommation qui peut descendre à 5 µA.