Objets connectés dans le bâtiment : avant tout pour renforcer la sécurité et simplifier la vie quotidienne

A l’occasion du CES 2019 qui s’est déroulé début janvier à Las Vegas, Legrand, spécialiste des infrastructures électriques et numériques du bâtiment, a présenté les résultats d’une enquête réalisée auprès de l’Ifop (*) pour évaluer le degré d’intérêt, les usages et les attentes liées à l’utilisation des objets connectés dans le bâtiment.... Sur les marchés analysés (France, Etats-Unis et Chine), chacun voit à travers les objets connectés l’occasion de simplifier la vie quotidienne et de renforcer la sécurité du domicile. D’autres facteurs viennent s’ajouter à ces attentes principales, comme la maîtrise de son budget et de sa consommation d’énergie, et l’amélioration du confort et du bien-être, notamment en France.

Plus précisément, l’alerte en cas de danger, la vérification à distance de l’état des équipements et le contrôle de ce qu’il se passe dans le foyer font partie des usages qui intéressent le plus l'échantillon interrogé, quel que soit le marché. Des réponses qui vont dans le sens de plus de tranquillité et de sécurité pour le domicile de chacun. La simulation de présence intéresse également beaucoup dans les trois pays, 8 personnes sur 10 manifestant un intérêt pour cette fonctionnalité. En France, plus de 90% de la population interrogée souhaite aussi être rassurée sur la facilité d’utilisation, la durée de vie des objets connectés (obsolescence programmée oblige) ainsi que sur l’usage qui est fait des données personnelles recueillies. Les rares personnes réfractaires aux objets connectés (4% des Français, 8% des Américains et 1% des Chinois interrogés) ne voient pas encore l’utilité des objets connectés ou craignent que le coût d’équipement soit trop élevé.

Un attrait pour la commande vocale

Au-delà, l’étude souligne un réel intérêt chez les particuliers pour le pilotage par la voix des équipements du domicile, soit plus de 3 Français sur 4, mais aussi pour le contrôle et la programmation à distance des équipements du logement, et ce dans les trois pays, avec un très vif intérêt en Chine (92%) et en France (79%). L’utilisation d’une fonctionnalité de reconnaissance faciale pour autoriser l’accès au logement connaît par ailleurs un véritable “enthousiasme” en Chine (92%), et un intérêt également important en France (65%) et aux États-Unis (67%).

L’identification et la création de scénarios représentent en outre un aspect supplémentaire apporté par les objets connectés pour lequel les Français et les Américains sont très sensibles.

« Les résultats de cette enquête confirment notre stratégie d’augmenter durablement la valeur d’usage de nos produits en y intégrant de nouvelles fonctionnalités tout en respectant l’utilisateur, souligne Jérôme Boissou, responsable du programme Eliot chez Legrand. L'intégration des technologies dans le bâtiment et les usages qu’elles permettent suscitent un réel intérêt de manière globale, mais avec l’obligation de s’appuyer sur les habitudes, les cultures et les normes locales pour développer des solutions adaptées ».

(*) Enquête menée auprès d’un échantillon représentatif de la population nationale internaute âgée de plus de 18 ans en France (1 003 interviews), aux États-Unis (1 002 interviews) et en Chine (1 006 interviews) via un mode de recueil en ligne du 12 au 19 octobre 2018. La représentativité des échantillons interrogés a été assurée par la méthode des quotas.