Sous la référence Parvus DuraCOR 310, la division Defense Solutions de l’américain Curtiss-Wright lance la commercialisation de son premier calculateur mil/aéro ultracompact USFF (Ultra Small Form Factor) bâti ...sur un microprocesseur à quadruple cœur ARM et à très faible consommation, un i.MX6 de NXP en l’occurrence. Dédiée aux applications durcies à fortes contraintes d’encombrement, de poids, de consommation énergétique, de dissipation thermique et de coût (SWaP-C), la plate-forme a été conçue pour répondre aux exigences des standards MIL-STD-810G, MIL-STD-461F, MIL-STD-1275D, MIL-STD-704F et RTCA/DO-160G.
Annoncé comme 75% plus compact que les calculateurs mil/aéro traditionnels et jusqu’à 50% plus léger que les précédents calculateurs durcis et compacts de Curtiss-Wright, le Parvus DuraCOR 310 se déploie autour d’un module processeur COM étroitement couplé à un disque dur flash SSD. Il pèse moins de 680 grammes, occupe un volume inférieur à 640 cm3, consomme moins de 10 W et s’avère apte à fonctionner dans une gamme de température comprise entre -40°C et +70°C sans ventilateur ni système de refroidissement actif.
Le calculateur est fourni avec un jeu d’interfaces d’entrées/sorties standard (bus CAN, USB, Ethernet, série, DIO, vidéo et audio) et peut être personnalisé sur les lignes de production via la présence de deux emplacements pour modules d’extension optionnels Mini-PCIe (des modules compatibles avec les bus avioniques MIL-STD-1553 ou Arinc 429 par exemple). Côté logiciel, la plate-forme dispose de pilotes pour les environnements d’exécution Linux et supporte les API d’accélération graphique et vidéo comme OpenGL, OpenCL et OpenVG.
On se souviendra que Curtiss-Wright avait racheté en 2013 son compatriote Parvus, une société spécialisée dans les calculateurs, routeurs et commutateurs Ethernet durcis de petites dimensions et dans les cartes embarquées à divers formats (VPX, VME, CompactPCI, PC/104). Focalisé sur les marchés de l’aérospatial, de la Défense, de la sécurité nationale et de l’industriel, Parvus était auparavant une filiale du groupe d’origine italienne Eurotech.
