Maxim aide à la conception d’automates programmables pour processus connectés et distribués

Maxim Pocket IO

Intelligence temps réel, fabrication adaptative, commandes distribuées… Tels sont parmi d’autres les concepts qui sous-tendent le mouvement Industrie 4.0 qui a pris naissance en Allemagne, et qui décrit une... nouvelle manière d’aborder les architectures informatiques de production, en relation avec l’arrivée de l’Internet des objets. Dans ce cadre, Maxim Integrated, qui s’intéresse de très près aux marchés industriels, lance une plate-forme de conception et de développement d'automates programmables (PLC , Programmable Logic Controllers), baptisée Pocket IO et dont l’objectif justement est de coller aux évolutions actuelles des processus industriels.

Selon Maxim, la plate-forme Pocket IO ournit un certain nombre d’avantages clés dans ce contexte. Notamment une intelligence temps réel embarquée avec un traitement des données rapide, un format compact, inférieur à 164 cm³, et une consommation d'énergie optimisée qui permet d'amener l’automatisme au plus près des lignes de production au sein d’une architecture distribuée. Maxim poursuit sa propre logique dans ce domaine particulier, la société ayant lancé en 2014 une plate-forme de microautomate, labellisée Micro PLC. Pocket IO affiche toutefois un format réduit d'un facteur 2,5 et une consommation diminuée de 30%.

Concrètement, Pocket IO est un design de référence (MAXREFDES150#) constitué de trois cartes différentes (voir schéma ci-dessous) et basé sur un module Edison pour la partie processeur, associé à un microcontrôleur STM32 La plate-forme offre deux voies d’entrées analogiques (±24 mA, convertisseur A/N sur 24 bits), deux sorties analogiques (0 à ± 12V, convertisseur N/A sur 16 bits), huit entrées numériques (36 V maximum) configurables et conformes à la spécification d’automatisme CEI 61131-2, huit sorties numériques (640 mA), deux ports RS485, trois contrôleurs de moteurs continus (9 à 32 V et jusqu’à 2,5 A en pic de courant) et enfin trois ports maîtres conformes au standard IO-Link (avec des connecteurs femelles M12).

Grâce à plusieurs technologies brevetées, le système intègre des brides (clamps) à démagnétisation rapide, un commutateur qui commande les huit entrées/sorties numériques et un convertisseur DC-DC qui procure, selon Maxim, un rendement supérieur à 90% par rapport à ses prédécesseurs, soit une réduction de la dissipation de puissance de plus de 30%.

« Pour produire cette nouvelle passerelle Industry 4.0, nous nous sommes appuyés sur notre offre en blocs de propriété intellectuelle et sur notre savoir-faire en intégration analogique », commente Jeff DeAngelis, directeur général chez Maxim Integrated.