Le consortium EEMBC veut un banc d’essai pour l’apprentissage automatique appliqué à l’embarqué

EEMBC

Plus d’une dizaine de cœurs de processeurs pour puces-systèmes SoC sont aujourd’hui en concurrence sur le marché de l’accélération des tâches d’apprentissage automatique dans les assistants virtuels, les smartphones et autres équipements connectés à l’Internet des objets. ...Parmi les sociétés en lice, on citera sans chercher à l’exhaustivité Cadence, Ceva, Imagination, Nvidia, Synopsys ou VeriSilicon. Reste qu’il manque à l’appel un banc d’essai qui permettrait de comparer objectivement ces blocs d’IP en termes de performances, de consommation et d’empreinte silicium…

C’est justement le nouveau cheval de bataille du consortium EEMBC, qui a déjà développé des benchmarks dans les domaines des microprocesseurs (CoreMark), des microcontrôleurs à ultrabasse consommation (ULPMark-CP et ULPMark-PP) et des objets connectés (IoTMark-BLE).

L’organisme industriel cherche aujourd’hui à recruter des sociétés afin de mettre sur pied un groupe de travail chargé de développer des bancs d’essai pour l’apprentissage automatique capables de mesurer de manière indépendante la performance et le consommation des cœurs lorsqu’ils exécutent des moteurs d’inférence dans des équipements de périphérie de réseau IoT (passerelles par exemple) ou des noeuds d'extrémité.

Une fois définie, la suite de benchmarks EEMBC pourrait ouvrir une nouvelle voie pour la mesure de performances, les bancs d’essai existants se focalisant principalement sur les processus d’apprentissage dans le cloud, assure l’organisme industriel.

D’ores et déjà, les sociétés Analog Devices, Arm, AuZone, Flex, Green Hills Software, Intel, Nvidia, NXP, Samsung, STMicroelectronics, Synopsys et Texas Instruments se sont jointes à l’initiative du consortium EEMBC qui pourrait aboutir à des benchmarks ad hoc d’ici l’été 2019.