Spatial : l’ESA BIC Sud France accueille 8 jeunes pousses et organise les Galileo Masters pour les start-up françaises

ESA BIC SUD Galileo Masters

Depuis sa création en 2013, l’incubateur de start-up ESA BIC Sud France, coordonné par le pôle de compétitivité AerospaceValley, a soutenu plus de 80 entreprises du secteur spatial ou utilisant des applications issues du spatial (urbanisme, agriculture, médical, grand public...). A l’issue d’un comité de sélection qui s’est réuni en avril, la structure va accueillir huit nouvelles jeunes sociétés... dont six d’entre elles utilisent des technologies de l’embarqué (voir le résumé de leur champ d’action plus loin). 

Parallèlement, l’ESA BIC Sud France, en partenariat avec le Centre national d'études spatiales (Cnes), organise sur la France la 17e édition des Galileo Masters, un concours mettant en compétition des projets novateurs axés sur l’exploitation des systèmes mondiaux de navigation par satellites (GNSS et Egnos). Ce concours s’adresse aux PME, start-up et universités développant des idées innovantes fondées sur l’utilisation des données de navigation. Le prix pour le gagnant comprend un accompagnement gratuit de six à douze mois par l'un des incubateurs de l’ESA BIC Sud France ou de l’ESA BIC Nord France, à hauteur d’environ 20 000 euros, un support technique par l’Agence spatiale française (Cnes) et une opération de test de la solution proposée par le laboratoire de test Guide basé à Toulouse, d’une valeur de 5 000 euros. Les informations pratiques pour candidater, avant le 30 juin, sont disponibles ici.

Les six sociétés proches de l'embarqué retenues récemment par l'ESA BIC Sud France sont :

Stradot. La société a développé un système robotique innovant qui permet d'augmenter rapidement la capacité de tout type de stationnement existant, ou de récupérer jusqu'à la moitié de l’espace disponible pour du stationnement.

AngelsBayTech. La jeune pousse a mis au point une technologie de partage de ressources et d’entraide pensée pour apporter des solutions aux problématiques des villes intelligentes : stationnement, exploitation des réseaux de bornes de véhicules électriques ou sécurité des personnes. Première application, le projet ReadyPark facilite en temps réel la recherche de places de stationnement sur la voirie et récompense le partage entre utilisateurs via une application mobile (sous Android ou iOS).

Fluctus. La mesure de l’humidité atmosphérique par les missions satellitaires d’observation de la Terre est essentielle pour la prévision des conditions météorologiques et la surveillance du changement climatique. Fluctus, fondé en janvier 2019 par Bruno Picard, a développé MyWave, un logiciel pour la conception des futurs instruments d’observation de l’humidité atmosphérique qui repose sur un niveau de réalisme élevé des simulations.

CrisisCall. CrisisCall est une start-up qui rétablit la communication entre les services d’urgence et les victimes de catastrophes pour leur sauver la vie. La solution, CrisisCall Network, permet aux entreprises, hôtels, villes… d’augmenter leur résilience et de garantir la sécurité de tous en cas de catastrophes, moments où la plupart des connexions sont coupées.

Hestiam. La société développe un service fondé sur un dispositif tout-en-un autonome, le boîtier Helios, qui détecte intelligemment la chute, les malaises, la présence de gaz nocifs, les collisions engin-piéton, etc. En cas de problème le porteur est alerté par un signal sonore, lumineux et vibratoire et une alerte géolocalisée peut aussi être transmise en temps réel à des systèmes de supervision.

Vortex.IO. La start-up propose un service innovant pour la surveillance, la mesure et l’alerte des populations menacées par les inondations, à partir d’une nouvelle génération d’instruments de télédétection compacts, inspirés des technologies spatiales. Leur service temps réel fournit un accès grande échelle aux mesures de différents paramètres hydrologiques avec une précision centimétrique.