White paper oneM2M : Pourquoi les villes intelligentes doivent en faire plus pour être vraiment “utiles”

Le concept de "ville intelligente" prend une ampleur considérable dans le monde. Mais pour atteindre les objectifs visés et fournir une véritable valeur ajoutée aux responsables de ces cités et à leurs habitants, il y a encore un long chemin ...à parcourir, y compris au niveau technologique. Tel est le propos du white paper “Smart Cities Done Smarter” écrit par l’organisme de standardisation oneM2M.

« Quand on parle de villes intelligentes, chaque cité a ses propres priorités, ses propres visions, et il n'existe pas d'approche unique, note Roland Hechwartner, de Deutsche Telekom, vice-président de oneM2M. Les stratégies de déploiement sont toutes différentes, mais dans le même temps toutes les villes partagent un objectif commun de rentabilité ; elles font des choix technologiques et retiennent des options de gestion sécurisée des données qui peuvent être partagés par tous. Pour atteindre cet objectif commun, les exigences clés énoncées dans le white paper que nous publions sont essentielles pour que les villes dites “intelligentes” deviennent vraiment “intelligentes”. »

Pour ce faire, l'association oneM2M décrit un plan global pour les villes intelligentes qui inclut les principales exigences en matière d’architectures (en privilégiant des plates-formes horizontales pour le déploiement des applications), de mise en œuvre de standards ouverts (pour éviter d’être verrouillé par des fournisseurs), de stratégies d’adaptation pour les déploiements sur des marchés verticaux et de maîtrise des données ouvertes et sémantiquement enrichies. Sur ce dernier point, le livre blanc illustre l'importance de l'interopérabilité sémantique avec l'exemple d'informations sur la circulation qui sont partagées entre différents départements d’une ville (police, services de secours, mairie…).

Parmi les autres recommandations détaillées dans le document, on citera l’importance des communications des systèmes de gestion des villes basées sur des protocoles IoT existants, l’idée étant que la complexité sous-jacente du réseau doit être masquée via une couche logicielle abstraite pour que les développeurs d'applications finales ne soient pas freinés dans leur créativité.

En résumé, le livre blanc estime que les villes doivent aller au-delà des technologies existantes et qu’elles doivent utiliser les données collectées pour plusieurs types de besoins, avec un partage de fonctions de base par de multiples applications de l’IoT.

Le white paper est téléchargeable ici.