Phytec embarque à son tour un i.MX7 de NXP sur un module processeur clé en main

phyCore-i.MX7 Phytec

Comme nous l’avons évoqué dans notre article de synthèse « Les modules processeurs basés sur l’i.MX7 de NXP débarquent en force », la société Phytec dispose désormais à son catalogue d’un produit SOM (System-On-Module) ...basé sur l’i.MX7 de NXP et référencé phyCore-i.MX7. Celui-ci peut par ailleurs être associé à une carte mère porteuse estampillée phyBoard-i.MX7 Zeta.

Caractérisé par une éco-efficacité de 15,7 DMips/mW (trois fois mieux que l’i.MX6) et un mode basse consommation à rétention d’états de 250 µW seulement, l’i.MX7, rappelons-le, se décline autour d’un ou de plusieurs cœurs Cortex-A7 auxquels est associé un cœur de microcontrôleur Cortex-M4. Un type d’architecture dit hétérogène qui peut ainsi exécuter Linux, des interfaces utilisateur graphiques, des piles de communication sans fil et des transferts de données à haut débit sur un ou plusieurs Cortex-A7, le Cortex-M4 pouvant prendre à sa charge des fonctions temps réel et prendre le relais lorsque de hauts niveaux de performances ne sont pas requis. Avec, en conséquence, une consommation revue à la baisse.

Basé sur des versions à simple ou double cœur Cortex-A7 du circuit de NXP (i.MX 7Solo, i.MX 7Dual) cadencées jusqu’à 1 GHz, le module phyCORE-i.MX7 cible de très nombreuses applications embarquées telles que les passerelles IoT, les interfaces homme/machine industrielles, les automatismes en production, les machines de vision, l’immotique, les réseaux, l’imagerie médicale et les appareils de test et mesure portables. Le produit affiche en pratique des dimensions de 41 x 50 mm et embarque jusqu’à 2 Go de mémoire DDR3, jusqu’à 8 Go de Nand (ou 128 Go de mémoire eMMC) et 16 Mo de flash QSPI. Ses deux connecteurs à 120 broches vers une carte porteuse comme la phyBoard-i.MX7 Zeta véhiculent notamment des signaux USB 2.0, Gigabit Ethernet, PCIe, CAN, UART, SPI, I2C, LCD, Mipi CSI et Mipi DSI.

La phyBoard-i.MX7 Zeta permet l’accès à toutes les interfaces de l’i.MX7 grâce à des connecteurs normalisés. Selon Phytec, elle constitue une plate-forme utilisable pour développer du code applicatif intégrable avec le module dans un prototype ou dans un système produit en série.