L’IRT SystemX, la SNCF, Alstom et Systra planchent sur la détection automatique d’obstacles pour les trains autonomes

IRT SystemX projet DOS

DOS, pour Détection d’Obstacles et lecture de la Signalisation latérale. Tel est le nom du projet de recherche appliquée porté par l’IRT (Institut de recherche technologique) SystemX, la SNCF et les sociétés Alstom et Systra et dont l’objectif est de concevoir et valider un système d’automatisation sécurisé des fonctions d’observation du conducteur d’un train. ...

Ce projet d’une durée de trois ans, pour une équipe de 6,5 ingénieurs-année, s’inscrit dans la continuité de celui intitulé TAS (Transport terrestre Autonome en Sécurité dans son environnement) dont le but était similaire. Mais le projet DOS va plus loin et vise à augmenter les performances du système de détection des obstacles et de la signalisation latérale, notamment en termes de qualification, de validation et de démonstration de sa sécurité, et ce afin de répondre aux exigences des futurs trains autonomes.

Le projet TAS avait permis de mettre au point un démonstrateur équipé de capteurs visant à automatiser les fonctions d’observation lors de la conduite d’un train et à assurer des tests de lecture de signaux sur une ligne du réseau ferré national en Île-de-France. La lecture de la signalisation reposant alors sur une base de données cartographique embarquée et la localisation du train en temps réel. Dans ce cadre, le projet DOS vise à atteindre pour ce démonstrateur un niveau de performance suffisant en termes de sûreté de fonctionnement et de sécurité pour être soumis aux organismes de certification, avec lesquels les membres du projet travailleront étroitement.

En d’autres termes, le système conçu dans le cadre du projet TAS va évoluer et s’enrichir pour passer du stade de démonstrateur à celui de prototype opérationnel.

Les objectifs majeurs du projet porteront d’un point de vue technologique sur l’amélioration du système de lecture de la signalisation latérale, la conception d’un système de détection des obstacles à longue distance jusqu’à 1 000 mètres (le projet TAS s’était arrêté à une détection à 150 mètres), ainsi que la réalisation d’une démonstration complète de la sécurité opérationnelle du système dans sa globalité.