Les microcontrôleurs 8 bits de Microchip gèrent des tâches logicielles sur des périphériques matériels intégrés

Microchip CIP PIC18Q3

Dans les systèmes architecturés autour d'un microcontrôleur, la partie logicielle est souvent synonyme de ralentissement global avec un impact non négligeable sur les performances du produit fini. ...En allégeant le microcontrôleur de certaines tâches logicielles, alors confiées à la partie matérielle du dispositif, Microchip veut améliorer les performances des systèmes bâtis autour de ses circuits 8 bits PIC18-Q43. Pour ce faire, la société intègre une combinaison de périphériques au microcontrôleur afin de procurer aux utilisateurs plus de flexibilité et de simplicité lors de la création de fonctions matérielles personnalisées. Et ce en s’appuyant sur des outils de développement adaptés (génération du code de l’application et gestion des combinaisons de périphériques personnalisées via une interface graphique).

Ces périphériques configurables nommés CIP (Core Independent Peripherals, périphériques indépendants du cœur), déjà utilisés sur d’autres familles de microcontrôleurs de Microchip, sont interconnectés afin d’afficher une latence proche de zéro pour le partage de données, les entrées logiques ou les signaux analogiques, sans avoir besoin de code supplémentaire. Une approche adaptée pour les applications de commande en temps réel et connectées dans les appareils ménagers, les systèmes de sécurité, la commande de moteurs, les systèmes d’éclairage et l’IoT.

Les CIP sont capables de gérer, en dehors de toute intervention du processeur central, les opérations telles que la temporisation, une sortie PWM (Pulse Width Modulation) simplifiée, un convertisseur analogique/numérique, des communications série multiples, etc.

Parmi ces périphériques, on trouve les CLC qui sont des cellules logiques configurables qui fonctionnent au-delà des limites de vitesse d’exécution logicielles, offrant aux développeurs la capacité d’ajuster des paramètres tels que la génération de forme d’onde ou les mesures de timing. Ces cellules CLC peuvent faire office de circuits logiques de liaison (glue logic) pour connecter les périphériques sur puce et assurer la personnalisation du matériel. A ce niveau, leurs interfaces de communication indépendantes du cœur (UART, SPI et I2C…) constituent des blocs de fonctions flexibles et faciles à utiliser par les développeurs qui peuvent alors créer des composants personnalisés. Tandis que l’ajout de canaux d’accès direct à la mémoire DMA et de la gestion des interruptions accélère la commande en temps réel via des boucles logicielles simplifiées.

Enfin, signalons que la famille des PIC 8 bits fonctionne avec une tension allant jusqu’à 5 V, ce qui augmente l’immunité au bruit et permet aux utilisateurs de connecter un grand nombre de capteurs.

Vous pouvez aussi suivre nos actualités sur la vitrine LinkedIN de L'Embarqué consacrée aux microcontrôleurs : Embedded-MCU