Le taïwanais Asus se lance sur le marché des cartes de prototypage en "open hardware"

Asus Tinker Board

Connue jusqu’alors pour ses cartes mères, ses cartes graphiques et ses PC, la firme taïwanaise Asus a profité du salon CES 2017 qui s’est tenu en début d’année pour dévoiler sa première carte de développement et de prototypage ...en mode "open hardware". Dénommée Tinker Board, cette carte peut être vue comme une concurrente de la célèbre carte Raspberry Pi, tout du moins dans sa version 3, la plus puissante.

La carte est architecturée autour d’un circuit SoC Rockchip RK3288, conçu par la société chinoise Fuzhou Rockchip, basé sur quatre cœurs ARM Cortex-A17 cadencé à 1,8 GHz et flanqué d’un circuit Mali-T764 pour la gestion des graphiques et de 2 Go de mémoire DDR3. Selon Asus, ce circuit supporte les bibliothèques graphiques OpenGL ES 1.1, 2.0 et 3.0, OpenVG1.1, OpenCL et DirectX11. Côté systèmes d’exploitation, le circuit fonctionne sous les distributions Linux Debian et Kodi, les portages d’Ubuntu et OpenSUSE étant en cours.

A l'instar de la Raspberry Pi, la Tinker Board est dotée d’un connecteur généraliste à 40 broches pour les fonctions classiques (bus GPIO, interfaces SPI, I2C, UART, PWM…) et de broches d’alimentation (en 5 ou 3,3 V). La connectique présente offre en outre une sortie HDMI (affichage en 4K), un port Ethernet Gigabit, quatre ports USB 2.0, une prise pour une antenne Wi-Fi 802.11 b/g/n et une interface Bluetooth 4.0+.

Reste à cette carte, très bien équipée, à susciter un écosystème actif autour d’elle, ce qu’a, depuis longtemps déjà, réussi à faire la Raspberry Pi.