Le secteur de l’automobile, du rail et des transports sera en 2019 le premier marché pour les OS embarqués

Embedded OS

Selon la société d’études VDC, les ventes en volume de systèmes d’exploitation embarqués et d’OS pour l’Internet des objets vont dépasser les 15 milliards d’unités d’ici à 2021, dopées en premier lieu par les OS temps réel pour unités de contrôle/commande électroniques (ECU) sur le marché automobile ...et les environnements Linux gratuits installés sur des systèmes aux ressources moins limitées. L’automobile, le rail et les transports pourraient d’ailleurs en cumulé devenir dès 2019 le premier secteur vertical pour les OS embarqués en termes de chiffre d’affaires, dépassant ainsi les secteurs des automatismes industriels et de la Défense et l’aérospatial, estime VDC.

En corollaire, le cabinet d’analystes s’attend à ce que les futurs leaders du marché soient les éditeurs qui auront investi massivement dans l’écosystème automobile. A cet égard, VDC indique qu’en 2016, QNX a dépassé Wind River sur le marché des OS pour le secteur de l’automobile, du rail et des transports (en termes de chiffre d’affaires), Mentor complétant le trio de tête.

Plus globalement, la société d’études anticipe un déclin de 2% par an en moyenne du marché d’ici à 2021 (en espèces sonnantes et trébuchantes). Raison invoquée, le recul régulier du chiffre d’affaires généré par les ventes des OS embarqués de Microsoft, qui préfère désormais se concentrer sur ses activités liées aux services en nuage Azure.

VDC met aussi en exergue l’arrivée d’Amazon sur le marché avec la prise en main par l’éditeur de l’écosystème open source FreeRTOS afin de drainer une quantité non négligeable des milliards d’équipements bâtis sur des microcontrôleurs vers les services AWS (Amazon Web Services) fortement rémunérateurs (stockage de données, gestion à distance, analyse, etc.). Le cabinet d’analystes y voit d’ailleurs, dans cette capacité à générer des revenus à partir d’une plate-forme de plus grande envergure, l’avenir du secteur des systèmes d’exploitation, que ce soit au niveau matériel (Cavium, propriétaire de MontaVista, Intel, maison mère de Wind River, Silicon Labs, qui a pris en main Micrium) ou au niveau des services dans le nuage (Amazon, Google, Microsoft).