Selon une étude de Berg Insight, 5,8 millions de foyers nord-américains et européens étaient équipés fin 2015 d’un thermostat connecté, un nombre en progression de 81% par rapport à l’année précédente. En Amérique du Nord, ...la croissance a été de 78% pour une base installée de 4,5 millions de thermostats connectés. En Europe, la progression a été encore plus franche, à hauteur de 90% pour un parc de 1,4 million d’unités.

A moyen terme, Berg Insight anticipe en Occident une progression moyenne de 54,5% par an du nombre de foyers équipés, nombre qui dépassera en 2020 la barre des 50 millions (51,1 millions exactement). L’Amérique du Nord restera le marché le plus important d’ici à la fin de la période considérée avec 32,2 millions de logements dotés d’un thermostat connecté, contre une base installée de 18,9 millions en Europe.

Pour Berg Insight, les thermostats intelligents sont appréciés des consommateurs en raison du potentiel qu’ils recèlent en matière d’économie d’énergie et d’amélioration du confort. Ces « objets » séduisent aussi les distributeurs d’électricité car ils leur permettent de mettre en place des programmes de gestion de la demande électrique et d’éco-efficacité énergétique et, partant, de réduire leurs dépenses. Enfin, grâce aux thermostats connectés, les fournisseurs de systèmes de chauffage et de climatisation peuvent étoffer leurs offres avec des services de maintenance prédictive et de diagnostic à distance.

Selon la société d’études, le marché nord-américain est dominé par les sociétés Nest (filiale de Google), Honeywell et Ecobee qui, chacune, ont vendu déjà plus d’un million de thermostats connectés. Sur le vieux continent, les principaux vendeurs ont pour noms, côté Européens, eQ-3 et Centrica et, côté Américains, Nest et Honeywell. Eneco, Climote, Danfoss, Heatapp, Heat Genius, Netatmo, Ngenic, RWE et Tado sont aussi au nombre des acteurs présents sur le marché européen des thermostats connectés, précise Berg Insight.