Capteurs, communications sans fil et logiciel embarqué ont été en 2018 les thématiques les plus traitées par Cap’tronic

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Cap’tronic, le programme qui aide les PME françaises à améliorer leur compétitivité grâce à l’intégration de solutions électroniques et de logiciels embarqués dans leurs produits, a accompagné 3 300 start-up, PME et ETI en 2018, que ce soit au travers d’interventions d’experts techniques, de formations ou de séminaires techniques. ...

Dans le détail, les ving-trois ingénieurs Cap'tronic présents dans toute la France ont conseillé plus de 650 entreprises, dont plus de la moitié a bénéficié de l'intervention d'un expert, cofinancée par le programme, pour une aide concrète dans la mise en œuvre de leurs projets. En tête des problématiques traitées par les interventions d'experts, on retrouve les technologies liées aux systèmes et objets connectés comme les capteurs (20,7%), la communication sans fil (18,1%), le logiciel embarqué (14,6%), la programmation de microcontrôleurs (12,7%) et la gestion de l'énergie (11,1%).

Parallèlement Cap’tronic a organisé plus de 200 séminaires et formations techniques qui, selon le communiqué publié par l’association, ont permis d'informer et de former plus de 2 100 PME aux technologies présentes dans les systèmes embarqués. A ce titre, 1 000 PME ont adhéré au programme en 2018, se réjouit Cap’tronic.

Les problématiques associées aux communications sans fil, présentes au cœur de l'Internet des objets et du dialogue de machine à machine (M2M), ont conservé en 2018 la première place des sujets traités lors des séminaires techniques (30,3%) en raison notamment de l'arrivée de nouvelles technologies (5G, NB-IoT, LTE-M...), de la nouvelle directive radio RED et des offres de connectivité longue distance et bas débit (Sigfox, LoRa...). Le logiciel embarqué, pilier de la numérisation des produits et brique essentielle de « l'intelligence » embarquée, prend de peu la deuxième place (29,9%). La thématique de la cybersécurité, quant à elle, a continué sa montée en puissance (23,9%) en 2018, avec une prise de conscience progressive par les entreprises de la nécessité de traiter sérieusement cette problématique au plus tôt dans leurs projets. Le sujet de la gestion de projet arrive en 4e position (23,7%), précise Cap’tronic. Viennent ensuite les séminaires traitant des capteurs (17,4%), dont la valeur ajoutée, en interface avec le monde physique, est déterminante dans beaucoup de projets. Ils sont suivis par les thématiques de la conformité aux normes et aux réglementations (16,6%), de l'optoélectronique (14,2%), du traitement du signal (12%) et des méthodologies de conception et de test (7,6%).

Selon Cap’tronic, tous les secteurs d'activité sont concernés par la mutation des produits et des modèles d'affaires. En 2018, les ingénieurs du programme ont ainsi accompagné les entreprises dans la transformation numérique de leurs produits en premier lieu dans l'industrie, mais également dans la santé et le bien-être, l'habitat, le bâtiment et les lieux publics, l'agriculture et l'agroalimentaire, la sécurité et la sûreté ou encore les loisirs et le transport.

« La généralisation des technologies électroniques dans tous les secteurs d'activité de l'industrie s’est confirmée une nouvelle fois en 2018, souligne Yves Bourdon, président du programme Cap’tronic. L'Internet des objets, associé à l'intégration de capteurs et de logiciel embarqué, est l'un des principaux outils de la transformation numérique des entreprises. En favorisant la montée en gamme de leurs produits, la mutation de ces produits vers des offres plus globales de services, l'optimisation des processus de production, de distribution et de maintenance, l'électronique et le logiciel embarqué sont ainsi au cœur de la mutation de l'industrie française vers l'industrie du futur. »

La réorientation du financement par l'Etat du programme Cap’tronic à l'horizon 2020, sur d'autres modes de financement, impose toutefois au programme de revoir ses modalités de financement avec le soutien des régions et de Bpifrance. « Ces nouveaux modes d'intervention en cours de mise en place sont primordiaux pour continuer à soutenir des entreprises dont la très grande majorité (plus de 70 %) ne dispose pas de compétences électroniques en interne », précise Yves Bourdon.